Crédits photo : RIA Novosti
Syrie : la Russie et la Ligue arabe se sont mis d'accord sur des principes communs qui doivent encadrer le processus de sortie de crise. Soucieux d'apporter des réponses à la crise, Moscou rappelle qu'aucune solution n'est possible en cas d'ingérence dans les affaires syriennes. La Russie est ouverte à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui respecterait ces principes communs.
La Russie est prête à négocier une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu sur la Syrie, mais sur la base des cinq principes concertés avec la Ligue arabe, a déclaré lundi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'Onu.
« Sur une telle base, nous sommes prêts à négocier une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu sur la Syrie, de la même manière que nous y étions prêts l'automne dernier, quand nous avons proposé notre projet de résolution qui, malheureusement, n'a pas été soutenu par certains membres du Conseil de sécurité », a dit M.Lavrov, s'exprimant à l'occasion de la réunion « La situation au Proche-Orient: défis et possibilités ». Le 10 mars, les ministres des Affaires étrangères de Russie et des pays membres de la Ligue arabe ont publié une déclaration commune sur la Syrie stipulant cinq principes de règlement de la crise, adressés à toutes les parties au conflit. Il s'agit de mettre fin à la violence, de surveiller de manière impartiale la situation dans ce pays, d'assurer une aide humanitaire à l'ensemble de la population, d'appuyer la mission de l'émissaire de l'Onu Kofi Annan et d'exclure toute ingérence dans les affaires intérieures de la Syrie.
L’ambassadeur syrien à Moscou Riyad Haddad a annoncé lundi que la Syrie a accepté les propositions de l’émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan concernant le règlement du conflit dans le pays.
«Lors d’un dialogue avec le gouvernement syrien, Kofi Annan a plaidé pour une cessation immédiate des violences, l’octroi d’aide humanitaire et le soutien des négociations par toutes les parties du conflit. Nous saluons toutes ces propositions, mais le gouvernement n’est pas le seul à devoir», a estimé l’ambassadeur.
«Kofi Annan exclut toute intervention extérieure dans le conflit syrien, ce que nous soutenons le plus», a ajouté M. Haddad.
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