La photo de Boris Eltsine lors de la manifestation devant la Maison blanche en 1991. Crédits photo : AFP/EastNews
Infographie de Niyaz Karim
Ivan, Russie, n'habite pas à Moscou, 39 ans, employé dans les finances :
« Je regrette beaucoup de choses : le sentiment de fierté pour son pays, un faible niveau de criminalité, des garanties et l'égalité sociales, un enseignement de qualité, entre autres. »
Artiom, Russie, Krasnoïarsk, 23 ans, employé :
« Ouvrez les yeux, en réalité rien n'a changé depuis lors, à part le niveau de formation qui a chuté. »
Stanislav, Russie, Krasnodar, 28 ans, travaille dans le droit et l'audit :
« Ce qui me manque, c'est l'idée d'un peuple uni, d'un but unique. Par contre, la bureaucratie qui s'est autodétruite ne me manque pas. »
Sergueï, Russie, Nijni-Novgorod, 41 ans, employé :
« En URSS, il y avait tout de même un meilleur contrôle des fonctionnaires, et les forces de l'ordre fonctionnaient mieux, du moins au quotidien, pour les simples citoyens. »
Sergueï, Russie, Moscou, 30 ans, employé dans les finances :
« Les ascenseurs sociaux ne fonctionnent pas. Les autres marchent mais contre de l'argent. Je regrette ce qu'on a perdu : un enseignement, une médecine, des pensions, des logements gratuits et de qualité. Un travail garanti. La stabilité dans la vie, et bien d'autres choses. »
Janna, Russie, Krasnokamensk, Transbaïkalie, 45, professeur :
« Je regrette l'importance de la carte du parti (la carte de membre du parti communiste), les fonctionnaires n'en menaient pas large, ils avaient peur de la perdre. »
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