Saint-Pétersbourg vue au fil de l’eau

Crédits photo : Hemis/LegionMedia

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Après la vue d’en haut, celle d’en bas : les bateaux-mouches de Saint-Pétersbourg invitent à découvrir les 75 canaux, 800 ponts et les quais infinis de cette véritable Venise du Nord.

Pierre le Grand est connu pour être un grand plagiaire. Il a « copié » la flotte hollandaise, l’architecture française et conçu la planification de sa ville sur le modèle italien. Saint-Pétersbourg n’a pas volé son surnom de « Venise du Nord » : sillonnée par quelque 75 canaux, la ville est répartie sur plus de 100 îles, presqu’autant que la « vraie » Venise.


Pierre le Grand avait eu l’idée d’en faire une véritable « fe­nêtre sur l’Europe », permettant à Saint Pétersbourg d’acceuillir les navires marchands et les paquebots du monde entier. Le tsar, désireux d’épater d’emblée les visiteurs par la magnificence de sa ville qui porte son nom, fit en sorte que l’ensemble architectural, monuments et façades, soit tourné vers l’eau. Après les glaces hivernales, la navigation reprend en mai : rivières et canaux pullulent de barques, bateaux et ve­dettes. « À Saint-Pétersbourg, les promenades au fil de l’eau sont incontournables , souligne Iana Khroustovskaia, directrice d’une agence de voyages, c ela permet de voir la ville sous un autre angle ».

Au crépuscule, les palais et les ponts s’illuminent. Le jeu des ombres et des lumières met en valeur les détails architectureaux. Les « nuits ­blanches » voient la foule se masser sur les quais ou prendre d’assaut les bateaux sur la Neva pour assister, vers deux heures du matin, à la levée des ponts laissant alors passer de gigantesques paquebots de croisière. Un instant magique à l’image d’une ville qui ne l’est pas moins.

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