Crédits photo : Dmitri Likhanov, Ogoniok
Depuis 20 ans, cent cinquante chercheurs d’or d’un artel de mineurs viennent chaque jour se pencher sur les rives de l’océan Arctique, à l’extrémité nord du district de Tchoukotka (près de 9 000 km à l’Est de Moscou). L’or y est rare, disséminé en paillettes. Il y en avait autrefois beaucoup plus. Les prises pouvaient atteindre les 200 kilogrammes en une seule fois. Malheureusement, l’or ne coule plus à flot. Aujourd’hui, pour espérer obtenir 1 gramme de poussière d’or, il faut laver une tonne de roche. Les chercheurs d’or ratissent les environs du village de Leningradsky et de la base Skvoznoï, ainsi que du Cap Schmidt. Ici arrivent les équipes affrétées dans des navires qui transportent tous les équipements nécessaires : du bulldozer japonais aux pommes de terres, en passant par les explosifs et la nourriture pour les poissons d’aquarium. Plus de la moitié des mineurs viennent des bassins miniers d’Ukraine. L’argent de la vente d’or sera consacré à l’éducation des enfants ukrainiens, à leur futur mariage, ou à l’achat d’une voiture. Mais ces orpailleurs sont de vrais hommes de labeur.
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