Le mot « malassol » a été introduit dans la langue française

Crédits photo : leclerc-saintraphael.com

Crédits photo : leclerc-saintraphael.com

Encore un emprunt à la langue russe a trouvé sa place dans les dictionnaires français.

Dans la dernière édition du dictionnaire français Le Petit Larousse,  dont la présentation a eu lieu le 16 juin à Paris, certains emprunts à la langue russe ont trouvé leur place. Parmi les 3000 mots ajoutés au dictionnaire figure le terme « malossol ».

Ce mot, issus du russe « malossolniy » (demi-sel), est donné dans le dictionnaire en référence à la marinade de concombres, à propos de laquelle on rencontre souvent l'expression « Malossol à la Russe ». Là-dessus, les Russes pris de nostalgie dans les supermarchés français, se rappellent que « malossolniy » n'a pas exactement le même sens que celui contenu dans cette définition.

La langue française compte pas moins de 70 termes empruntés au russe, des célèbres  « bistro » et « spoutnik » aux moins connus mais tout aussi utiles « apparatchik » et « mazout ». Et les Français partagent avec les Russes certains termes culinaires ou de mode : haute-couture, prêt-à-porter, sommelier, chocolatier n'ont depuis longtemps plus besoin de traduction.


« Malossol » (ou « molossol », du russe « peu salé »),  désigne, dans la cuisine russe, un mode de préparation de condiments ou de mets (notamment le caviar, les cornichons), à l'aide de saumure faiblement dosée (une teneur entre 2,8 % et 4 % de sel alimentaire).

Ce mode de préparation permet, outre de rehausser le goût des préparations, de favoriser leur conservation grâce à la fermentation lactique.

Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.

Ce site utilise des cookies. Cliquez ici pour en savoir plus.

Accepter les cookies