Crédits photo : AFP/East News
Que symbolise pour vous ce 50ème anniversaire du premier vol spatial habité ?
Je serai en Russie pour célébrer cet anniversaire avec les collègues russes avec lesquels j’ai volé. Ce fut le début de la grande course vers l’espace, vers la lune d’abord et cela s’est poursuivi avec la station spatiale MIR chez les Russes. C’est une grande fête pour nous tous.
Visitez-vous
souvent la Russie ? Qu’est ce qui vous plait dans notre pays ?
Et ce qui vous plait moins ?
Ce
sont les gens qui me plaisent. Les Russes sont très accueillants,
ils sont hospitaliers. La mentalité russe est de temps en temps
proche de la mentalité belge, c'est-à-dire qu’on essaie toujours
de trouver des solutions. Il est vrai qu’on se heurte encore
parfois au système bureaucratique présent depuis des années et il
reste encore un peu de cette mentalité qui n’est pas toujours
facile à concilier avec notre mentalité peut-être un peu plus
cartésienne d’Européens.
Pouvez-vous
nous raconter une anecdote intéressante liée à votre expérience
des Russes ?
J’aimais
beaucoup rejoindre de temps en temps le côté russe de la station
pour y boire du thé. C’est assez comique parce que je ne fais pas
ça d’habitude au sol. Ainsi, chaque soir, après le dîner,
j’appelle mon épouse, mes enfants et puis avant d’aller dormir
je passe toujours voir mes amis russes pour boire un thé. On discute
autour d’une table de tous les problèmes du monde. J’ai toujours
été accueilli avec beaucoup de chaleur du côté russe de la
station.
De
quoi vous occupez-vous
maintenant et quels sont vos
projets
pour l’avenir ?
Ce
dont je m’occupe pour le moment c’est surtout du soutien des vols
habités dans notre cadre européen, des opérations dans le module
Colombus, les expériences scientifiques que l’on fait. L’ATV
[vaisseau européen d’approvisionnement de la Station
internationale, ndlr] constitue un grand programme dans
l’exploitation de la Station spatiale internationale et je soutiens
ce programme. Je pense aussi au futur. Il faut dès maintenant
construire les plans de ce qu’on va faire après la Station
spatiale internationale. La station va fonctionner jusqu’en
2020-2028, mais il faut penser au-delà.
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