Et si la Russie gagnait la Coupe du Monde en 2014 ?

Image : Nyaz Karim

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Le président de la FIFA Sepp Blatter est persuadé que la Russie a les cartes en mains pour devenir champion du monde dans trois ans
Le président de la Fédération Russe de Football (FRF), Sergueï Foursenko, ne revient pas sur ses déclarations quant à une victoire de la sélection nationale russe lors de la Coupe du monde 2018, et sa certitude se renforce même jour après jour. Qui plus est, il a réussi à convaincre le président de la FIFA, Sepp Blatter, qui, en visite à Saint-Pétersbourg, dans le cadre de la conférence internationale de la FRF « Le Football, une industrie », organisée pendant la Coupe de la CEI, a estimé qu'il ne fallait pas repousser le triomphe de la Russie, et gagner le Mondial dès 2014. Soulignons bien que l'on parle de football.

« Comme l'a dit M. Foursenko, la Russie gagnera la Coupe du monde 2018 », rapporte RIA Novosti citant M. Blatter. Mais pourquoi cela ne devrait-il arriver que dans sept ans ?

Pourquoi la Russie ne gagnerait-elle pas la Coupe du monde 2014, au Brésil ?

« Ces dernières années, la Russie a réalisé un énorme travail, elle a amélioré la qualité de son football sous différents aspects. Depuis que Sergueï Foursenko est à la tête de la FRF, la fédération a emprunté la bonne voie. Et la Coupe du monde 2018, qui aura lieu en Russie, ne pouvait mieux s'inscrire dans cette progression. En Russie, tous soutiennent le football : les joueurs, les gens, les politiques ».

L'Asie veut remplacer Blatter

La FIFA a mis les choses au point s'agissant du déroulement de la Coupe du monde 2022 en hiver. La décision finale sera prise par le Qatar, dont la position est clairement expliquée par le président de la confédération asiatique de football, Mohammed Ben Hammam.

Pour atteindre ce but, Sepp Blatter conseille à la Russie de ne pas avoir peur d'investir dans le football. « La Russie est désormais sur labonne voie, mais il lui faut encore construire, investir forces et argent. Comme nous l'avons fait à une autre époque avec la FIFA. Quand en 1974 mon prédécesseur João Havelange est devenu président de l'organisation, elle ne disposait que de 11 membres, un secrétaire général et deux chiens, qui servaient de vigiles. Et maintenant, la FIFA réunit 208 fédérations nationales, qui de leur côté font partie d'unions continentales », a ajouté le président de la FIFA.

Selon M. Foursenko, la base de la victoire russe lors de la Coupe du monde doit résider dans « le code de l'honneur du football russe » et la première division (NFL). « Quand on intègre une organisation comme la Fédération russe de foot, il faut avant tout se fixer un objectif. Et nous l'avons trouvé : gagner la Coupe du monde 2018, a indiqué M. Foursenko à RIA Novosti. Je suis absolument persuadé que nous y parviendrons. Mais pour y parvenir, il faut absolument orienter correctement nos jeunes. Nous devons leur donner de nouveaux idéaux. Le premier document que nous avons adopté, le Code de l'honneur du football russe, est un ensemble d'idéaux du football russe. Nous avons par la suite organisé un comité d'éthique, un institut chargé de défendre ces idéaux. Maintenant, notre principal objectif est de donner la possibilité aux enfants de bien se développer ».

Sergueï Foursenko a souligné que très prochainement, tout serait mis en oeuvre pour que les jeunes joueurs soient absolument formés dans les clubs.

« L'année dernière, on a organisé la Ligue nationale de football (FNL), composée des 20 meilleures équipes de 95 clubs. Nous avons décidé de donner leur indépendance à ces vingt clubs, afin que chacun d'eux puisse déterminer son avenir. Ces clubs sont la base du développement professionnel du football en Russie. Les jeunes passent par la FNL, nous avons fixé des limites : il y aura obligatoirement des jeunes joueurs dans chaque équipe. Et les jeunes ne seront pas assis sur le banc, ils joueront », affirme le président de la FRF.

Sepp Blatter a félicité le président de la FRF pour le travail qu'il effectue s’agissant dela préparation des joueurs au mondial qui aura lieu dans son pays. « Dans le football, il existe des plans quinquennaux, mais en Russie, aujourd'hui, on établit un plan sur sept ans, pour la Coupe du monde 2018, et c'est justifié. Si on commence à travailler dès à présent avec les joueurs qui n'ont pas encore fêté leurs 17 ans, nous aurons les meilleurs joueurs lors du Mondial en Russie », a résumé M. Blatter.

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