En 1981, l’étudiante soviétique de 20 ans Larisa Savitskaïa et son mari étaient à bord d’un avion de retour de leur lune de miel, qu’ils avaient passée à Komsomolsk-sur-l’Amour à Blagovechtchensk (Extrême-Orient russe).
Alors qu’ils volaient au-dessus de Zavitinsk, leur Aeroflot An-24RV est entré en collision avec un bombardier stratégique Toupolev Tu-16K.
Cette collision est survenue à 5 220 mètres d’altitude (17 130 pieds) et a causé la mort de 37 personnes. Larisa Savitskaïa est la seule a avoir survécu après avoir effectué une chute de plus de 8 minutes.
Elle a été secourue seulement trois jours après l’accident et s’en est sortie avec une commotion cérébrale, une fracture du bras et des côtes et d’imporltants traumatismes vertébraux. Dans son interview pour le journal Izvestia en 2002, elle a expliqué que personne ne croyait retrouver de survivants et qu’on lui avait même préparé une tombe.
Le tribunal militaire a jugé que la responsabilité était imputable aux pilotes des deux avions. Les premiers reportages sur l’accident parus dans la presse soviétique ont été censurés. La version officielle annonçait que Savitskaïa avait été victime du crash d’un planeur artisanal et elle n’a parlé ouvertement de l’accident qu’en 2001.
Aeroflot lui a versé une indemnité de 75 roubles soviétiques (20 dollars). Larisa est décédée en 2013.
Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.
Abonnez-vous
gratuitement à notre newsletter!
Recevez le meilleur de nos publications directement dans votre messagerie.