Ensemble folklorique académique Rossiya. Crédit : service de presse
Le lendemain de la 87ème cérémonie des Oscars, l’ensemble folklorique académique Rossiya de Lioudmila Zykina a reçu un télégramme de remerciement de la part des producteurs du film The Grand Budapest Hotel. La raison ? Ce collectif musical, l'orchestre de balalaïkas Saint-Georges (France) et l’orchestre folklorique russe Ossipov ont pris part à l’enregistrement de la bande audio du film.
La productrice de l’ensemble folklorique Rossiya, Elena Klimova, a révélé aux médias russes que l’apparition dans le film de séquences de Svetit Mesyats interprétées à balalaïka est le fruit du hasard : les musiciens travaillaient sur l’enregistrement des morceaux retenus par les producteurs. Pour se réchauffer, ils se sont mis à interpréter les accords de la composition rythmique Svetit Mesyats.
« L’interprétation s’est transformée en une sorte de compétition, car tous les musiciens étaient solistes et chacun voulait mener les autres. (…) Du coup, Wes Andreson est entré à vive allure dans le studio pour nous demander ce que c’était. Nous lui avons expliqué », a confié Mme Klimova.
Outre Svetit Mesyats, que l’on entend en fin du film pendant le générique, des compositions folkloriques russes telles que Lipa Vekovaïa (Tilleul centenaire) et la rythmique Kamarinskaya font partie de la bande sonore. Des rythmes de la musique slave interprétés à la balalaïka surgissent çà et là tout au long du film.
1. Ensemble folklorique académique Rossiya de Lioudmila Zykina/Orchestre de balalaikas Saint-Georges - Svetit Mesyats
2. Orchestre folklorique russe Ossipov - Kamarinskaya
3. Orchestre folklorique russe Ossipov - Lipa Vekovaïa
« Il était totalement épris par cette musique et a dit que l’on devait enregistrer ce morceau. C’est ce que nous avons fait », racontent les membres de l’ensemble.
Le compositeur lui-même avoue être principalement inspiré par la musique grecque : « Ma mère est grecque et pendant mon enfance j’écoutais de la musique grecque et moyen-orientale. (…) Mais j’ai également une relation solide avec la musique tsigane et des Balkans. J’ai rencontré une violoniste. Elle m’a emmené dans des clubs russes et tsiganes. Cette femme est devenue mon épouse. J’ai alors vécu avec du violon, les Balkans et tous ces instruments pendant de longues années. C’est dans mon ADN », a-t-il déclaré dans une interview au site Web américain deadline.com.
Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.
Abonnez-vous
gratuitement à notre newsletter!
Recevez le meilleur de nos publications directement dans votre messagerie.