Pour la première fois après dix ans de pause, la troupe du célèbre théâtre Mariinsky quittera Saint-Pétersbourg à la conquête du Mexique. Crédit : Alexeï Nikolski/RIA Novosti
15 octobre 2013.
Le musée des Beaux-Arts Pouchkine présente l’exposition « Le monde artistique de Britten », dédiée au 100e anniversaire du grand compositeur britannique, que le destin liera au chanteur Peter Pears. Pour lui, il écrira ses plus belles partitions pour ténor. Des œuvres qui n’ont d’égal dans le patrimoine musical du siècle dernier.
Le musée des Beaux-Arts Pouchkine présente l’exposition « Le monde artistique de Britten ». Source : service de presse |
Leur amitié ne s’arrête pas là. Britten et Pears rassemblent également une collection de près de 1500 œuvres d’arts : des peintures, des dessins, des gravures et des lithographies, des sculptures, ainsi que des costumes et des esquisses de décors.
Grâce à la Fondation Britten-Pears, le public russe pourra d’ici quelques jours admirer pour la première fois cette collection unique. Une exposition de plus de 50 œuvres, parmi lesquelles des tableaux de John Constable, Frederick Spencer Gore et Henry Lamb, des toiles abstraites de Max Ernst et John Piper, ainsi que des lettres, notes et de nombreux autres documents qui témoignent de la relation de Benjamin Britten avec les grands musiciens et compositeurs russes de son époque.
La Russie tient une place particulière dans la vie du compositeur : Britten a entretenu des amitiés avec Dmitri Chostakovitch, Sviatoslav Richter, Mstislav Rostropovich et Galina Vishnevskaïa. Des pointures de la musique classique russe avec qui il a également collaboré, et qui ont, à maintes reprises, accepté de jouer à ses côtés au Festival de musique d’Aldeburgh, que Britten a créé lui-même en 1948.
15 octobre, toujours.
Dans ce même musée Pouchkine, une autre exposition, « Valentin Yudashkin. La mode dans le monde de l’art », sera consacrée aux 25 années de créations du plus célèbre couturier russe. La veille, le designer se verra décoré de l’Ordre de la Légion d’honneur et présentera à cette occasion une sélection de modèles haute couture tirés de plus d’une cinquantaine de ses collections précédentes.
L'exposition « Valentin Yudashkin. La mode dans le monde de l’art » ouvre le 15 octobre au musée Pouchkine. Source : service de presse |
Dans son travail, il se réfère souvent à des méthodes et techniques d’époques anciennes, s’inspire des travaux de grands artistes, sculpteurs et architectes, d’où il tire d’ailleurs les noms de ses collections : Fabergé, The eternal city, Art-Déco, Avant-garde russe ou Le Roi Soleil.
Les modèles accompagneront les œuvres d’arts de l’espace d’exposition permanente du musée, dans les salles habituellement dédiées exclusivement à la Grèce et à la Rome antique, au Moyen-âge et à la Renaissance, et à l’art français et italien des XVII et XVIIIe siècles. Une installation déroutante, mais parfaitement représentative de l’harmonie de la modernité.
20 octobre 2013.
Pour la première fois après dix ans de pause, la troupe du célèbre théâtre Mariinsky quittera Saint-Pétersbourg à la conquête du Mexique. Sa tournée débutera à Mexico avec le sublime ballet Le Corsaire, suivi de La Sylphide, Pétrouchka et Shéhérazade. Les artistes du ballet russe n’en sont pas à leur premier voyage sur les terres fascinantes de ce pays du continent nord-américain. La troupe Mariinsky s’est déjà produite au Mexique auparavant et ce, régulièrement : en 2001, en 2002 et en 2003. Leurs représentations ont toujours été couronnées de succès, à en juger les 115 000 spectateurs mexicains qui se sont arrachés les billets à l’époque.
Cette fois-ci, la troupe compte près de 110 danseurs, et 5 containers chargés de costumes et décors de théâtre, de 40 tonnes chacun. Ils seront affrétés depuis la Russie vers le Mexique par bateau.
20 octobre, encore.
A Perm, c’est l’ouverture du Festival international de théâtre et de cinéma contemporain « Tekstura ». Outre la Russie, les pays dont les films sont en compétition sont les Etats-Unis, les Pays-Bas, l’Italie, la France, l’Allemagne et la Géorgie. Cette année, deux réalisateurs, Vitali Mansky et Madina Moustafina, représenteront la Russie avec leur film Le tuyau et Milana. Côté art dramatique, le programme prévoit les pièces de Iouri Kladiev, du poète Andreï Rodionov, et encore bien d’autres surprises. Chaque année, le jury choisit les jeunes talents qui ont excellé dans leur art pour débattre sur des thèmes d’actualité. Le principal nommé au prix « Tekstura : un nom » est le réalisateur, dramaturge et scénariste Vassili Sigarev, déjà lauréat des prix « Début », « Antibooker » et « Evening Standard Awards ».
20 octobre, enfin.
Au club Moscow Hall se tiendra le concert du groupe culte de musique expérimentale Nurse With Wound. De tous les groupes underground britanniques des années 80, Nurse With Wound est sans doute l’un des plus étrange et mystique de sa génération. Son leader Steven Stapleton s’est inspiré de tous les courants possibles et inimaginables, depuis le surréalisme et le dadaïsme jusqu’au krautrock, pure incarnation du rock underground et d’avant-garde des années 60. Largement connu dans les cercles d’amateurs de musique expérimentale, Stapleton ne cesse de surprendre par la créativité de ses nouvelles expérimentations musicales. Le grincement d’une porte, le crépitement d’une guitare et d’un archet, l’accord d’un tambour et d’une lampe, de la glace dans un verre, des baguettes, de la ficelle, des cuillères et des gants en caoutchouc... Nombreux sont les objets détournés qui viennent agrémenter les mélodies de Nurse With Wound.
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