Exposition de jeunes artistes moscovites

Exposer les réalisations des élèves n’est pas une nouveauté en soi à Moscou. L’atout majeur de Student Art Prom est son ampleur. Crédit : Kommersant

Exposer les réalisations des élèves n’est pas une nouveauté en soi à Moscou. L’atout majeur de Student Art Prom est son ampleur. Crédit : Kommersant

British higher school of art & design avec d’autres écoles d’art de Moscou exposent les réalisations de leurs étudiants.

Il s’agit de la deuxième édition de l’exposition des étudiants des écoles d’art de Moscou au centre Artplay. L’année dernière, le format de l’exposition se situait entre une foire et une master class. Cette fois, la durée de l’exposition est plus longue (un mois au lieu de deux semaines) et la surface de l’exposition est trois fois plus importante. L’exposition, initiée par l’ancienne directrice du centre Artplay, aujourd’hui directrice du Musée d’histoire de Moscou, Alina Saprykina, s’agrandit. Le centre a réuni les gardiens des traditions de l’Université Stroganov, les élèves d’Iosif Bakstein de l'Institut des Problèmes d'Art Contemporain, les étudiants des nouvelles écoles telles que le MARCH d’Evgeny Asse, l’institut Strelka, l’école Radtchenko. Exposer les réalisations des élèves n’est pas une nouveauté en soi à Moscou. L’école Radtchenko comme les Ateliers libres de l'Institut des Problèmes d'Art Contemporain, organisent des événements artistiques autour des expositions des étudiants et des diplômés depuis longtemps. L’atout majeur de Student Art Prom est son ampleur. D’ailleurs, c’est surtout un avantage pour les élèves pour qui il est bénéfique de se confronter à différents types et finalités d’enseignement.

L’Université Stroganov a exposé la peinture, la sculpture, la gravure et le design inspiré par les Italiens des années 1980. Les élèves de l'Institut des Problèmes d'Art Contemporain ont réalisé un projet conceptuel propre intitulé Les 30 jours d’attente : cette organisation met l’accent sur la notion du commissaire d’exposition. La British higher school of art & design a présenté toutes ses facultés et non seulement le département d’art contemporain ouvert il y a deux ans.

Parmi toutes les écoles représentées à Student Art Prom, la British school est la plus onéreuse; par ailleurs, elle ne dispose pas de places financées par l’État. Son diplôme est très demandé et il est reconnu en Europe. Comme chez leurs voisins, on est un peu à l’étroit, chaque mètre carré est rempli d’œuvres. En revanche, sa dramaturgie a été pensée dans le moindre détail : chaque stand est identifié pour une couleur, des publications gratuites sont disposées sur les tables – c’est une publicité pour les compétences et les talents des étudiants. Les réalisations d’art contemporain de la British school se distinguent radicalement du design graphique et de l’illustration. Si les deux dernières filières enseignent les standards internationaux de travail avec les polices, l’impression et la forme, l’art pourrait d’ores et déjà être exposé dans une galerie ou à la biennale de Moscou. La British school sait se vendre, ce qui devrait servir d’exemple aux autres participants de Student Art Prom.

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