Crédit : Maria Tchobanov
Nikolaï Gogol, qui a beaucoup voyagé en Europe, est arrivé à Paris en 1836, plus ou moins par hasard. Cependant, ce voyage s'est révélé très fructueux. Ayant vécu dans la maison à l'angle de la place de la Bourse et de la rue Vivienne pendant plusieurs mois, il y a écrit plus de cent pages des Ames mortes. "Dieu a étendu ici sa protection sur moi et a fait un miracle : il m’a indiqué un appartement chaud, au soleil, avec un poêle. Cela m'enchante et la gaieté m'est revenue. Je travaille aux Ames Mortes avec plus d’entrain et de vigueur qu’à Vevey ; il me semble être en Russie (...) L’idée que j’écris les Ames Mortes à Paris me paraît drôle...", écrit Gogol à son ami le poète Vasily Joukovsky. La même année,dans une lettre envoyée depuis Paris à l'historien et journaliste Michaïl Poguodine, il remarque, que si cela fonctionne comme il l'espère, « toute la Russie y réagira ».
L'idée d'installer une plaque commémorative a été lancée par le Comité littéraire franco-russe et a trouvé le soutien de la part de la Mairie de Paris. « Gogol a tellement apporté à la littérature russe, à la littérature mondiale, que si Paris peut à son humble niveau lui rendre hommage aujourd'hui, nous en sommes évidemment très heureux, mais la plus belle preuve du lien entre les français et la littérature russe, c'est le fait que l'école de la République a décidé que dans le socle commun du savoir, la littérature russe doit être systématiquement enseignée à tous les élèves français », a indiqué Bruno Julliard, l'adjoint à la Culture du de Paris, lors de la cérémonie d'inauguration place de la Bourse.
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