Crédit : service de presse |
La plus ancienne œuvre littéraire des Slaves orientaux, Le Dît de la campagne d’Igor fut découvert en 1795.
Le comte Alexis Moussine-Pouchkine, collectionneur dilettante était passionné par toutes sortes d’antiquités. L’un de ses commissaires se rendit chez l’archimandrite Ioïl, qui assurait la garde du monastère Saint-Pantelejmon de Pskov. Il lui vendit un recueil relié intitulé Le chronographe qui comprenait deux compilations d’histoire générale et d’histoire russe, une œuvre d’origine byzantine, l’autre d’origine arabe et trois fragments des « exploits de Digénenis Akritas », épopée byzantine du Xème siècle. Parmi ces œuvres se trouvait La Geste de l’Ost d’Igor.
Jean Blankoff, professeur émérite à l’université libre de Bruxelles depuis 1996, membre de l’Académie Royale d’Archéologie depuis 1985, en a réalisé la traduction française retenue par les Editions d’Art du Rameau d’Or. Il livre à l’appréciation des bibliophiles cette version revue par ses soins en 1997. Il nous permet d’entonner ce Chant, captivant comme celui du grand poète-devin Boïan, majestueux et puissant comme un fleuve russe, souple comme une herbe de la steppe et plaintif comme l’incantation de la princesse Iaroslavna.
Entrée libre
Réservation souhaitable : 06 10 78 78 76 ou galeriejpm@gmail.com
Plus de renseignements : www.galeriejpm.fr
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