Mondial 2018 : le Comité d’organisation étudie l’expérience française

Des policiers déployés près du Stade Allianz Riviera à Nice avant le match du groupe C entre la Pologne et l'Irlande du Nord le 12 juin 2016.

Des policiers déployés près du Stade Allianz Riviera à Nice avant le match du groupe C entre la Pologne et l'Irlande du Nord le 12 juin 2016.

Reuters
La Russie souhaite s’inspirer sur le terrain de l’expérience des organisateurs de l’Euro 2016.

​Le coup d’envoi de la Coupe du monde en Russie est dans deux ans seulement et l’Euro-2016, qui a démarré le 10 juin en France, est la dernière occasion d’étudier l’expérience des autres pays en matière d’organisation de grands événements liés au football. Un important groupe de spécialistes russes du Comité d’organisationde la Coupe du monde Russie 2018 s’est rendu à l’Euro.

« Notre comité d’organisation était pratiquement au complet à la Coupe du monde au Brésil, aujourd’hui, nous sommes à l’Euro en France. La délégation, les directeurs des départements, par exemple, celui des transports, du tourisme et des médias, ainsi que par 21 bénévoles. Les jeunes gens ont besoin de ressentir l’ambiance d’un grand tournoi de football, de pratiquer les langues étrangères et, ensuite, d’échanger leur expérience avec leurs amis bénévoles », a souligné Anton Lissine, directeur des relations publiques du comité d’organisation, dans un entretien avec RBTH.

Les matchs de la Coupe du monde 2018 se tiendront dans 11 villes et sur 12 stades. Deux sont déjà prêts – OtkrytieArena (Moscou) et Kazan Arena. La rénovationdes stades Loujniki de Moscou et Central d’Ekaterinbourg, ainsi que de l’arène olympique Ficht à Sotchi est en cours. Cependant, la plupart des stades sont construits spécialementpour l’événement et doivent être prêts début 2018. Outre les stades, la Russie mène une construction en profondeur de centres d’entraînement, hôtels, routes, parcs, fan zones et autres infrastructures.

Pour Valeri Tchoukhrine, ancien directeur du bureau moscovite de la FIFA qui a participé à l’organisation de la Coupe du monde 2002 au Japon et en Corée du Sud, la Russie pourrait beaucoup apprendre en France.

« La France est la favorite de la FIFA et de l’UEFA. C’est le pays qui organise le plus de grands tournois internationaux : deux Coupes du monde, trois championnats d’Europe. Le pays a une immense expérience d’organisation des compétitions au plus haut niveau. Nous pouvons indiscutablement en apprendre beaucoup de choses. D’autant que la Coupe des Confédérations débute dans un an seulement  », a-t-il déclaré.

M. Tchoukhrine, qui s’était également rendu à la Coupe du monde 1998 en France, a souligné que les organisateurs français géraient parfaitement leurs missions. « J’ai beaucoupapprécié le travail du service de sécurité, des bénévoles et du personnel des zones de restauration et de loisirs en France. Tout le monde parlait très bien anglais et était très accueillant avec les touristes. En Corée du Sud et au Japon, on n’est pas parvenu à produire le même effet », souligne-t-il.

L’expert estime que la Russie doit en particulier s’intéresser au travail des forces de l’ordre françaises : « Avec les attentats de Paris et de Bruxelles, la sécurité sera un aspect très important, sachant que les forces de l’ordre ne devront pas sauter aux yeux des fans, elles devront être pratiquement invisibles »

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