Grande conférence de presse de Vladimir Poutine

EPA
Le président russe donne sa grande conférence de presse annuelle ce jeudi 17 décembre.

14-48 : Sur l'interdiction des séjours touristiques et des vols en Égypte : « La décision sur la limitation des vols vers l'Égypte n'est pas liée à un manque de confiance envers les autorités égyptiennes. Elle est relative à la sécurité de nos citoyens. Malheureusement (les services spéciaux égyptiens) ne sont pas en mesure de contrer les menaces ».

14-40 : Sur le gazoducs : « Nous somme prêts à mettre en place le gazoduc South Stream, mais les autorités européennes ne nous ont pas laissés le faire ». Quant au Turkish Stream : « Tout ne dépend pas uniquement de nous. Il nous faut des garanties et un soutien de la Commission européenne. Mais nous n'en voyons pas pour le moment ».

14-20 : Interrogé sur ses filles, le président a répondu : « Elles vivent en Russie et continuent à étudier et à travailler. Elles ne font pas de business et ne se mêlent pas de politique ».

14-11 : Augmentation de l'âge de la retraite : « Je m'y oppose de toutes mes forces, mais il existe des problèmes ».

14-03 : Scandale de dopage : « Attendons la fin de l'enquête et nous verrons alors qui est coupable. Nous sommes opposés à tout dopage. Il détruit la santé des gens. C'est un poison. Si quelqu'un y a recours – il doit être puni ».

13-55 : À propos de la FIFA : « Y-t-il de la corruption au sein de la FIFA? L'enquête le montrera. Pour le moment il n'y en a pas. Blatter est une personne très respectueuse, il a beaucoup fait pour le développement du football. Sa contribution est colossale. C'est cet homme qui mérite un Prix Nobel. Le Prix Nobel de la Paix ».

13-32 : Interrogé sur les perspectives des relations avec la Géorgie, le président a répondu : « En ce qui concerne les événements de 2008 et de la dégradation des relations qui en a suivi, je tiens à répéter : nous ne sommes pas à l'origine de la situation actuelle. C'est leur faute, une faute historique et ils doivent l'assumer entièrement ». Et d'ajouter que la Russie était prête à abroger le régime de visa avec la Géorgie. 

13-12 : Coûts de l’opération en Syrie : « Nous n’avons pas entamé une guerre. Nous menons des opérations distinctes, qui ne représentent pas un fardeau sérieux pour le budget ».

13-09 : Accords de Minsk : « Si nous voulons que le problème soit résolu, nous devons y travailler ensemble. Nous y sommes prêts et le voulons. Il faut que nos partenaires à Kiev le souhaitent aussi ».

13-06 : « Il n'y aura pas de sanctions à l'encontre de l'Ukraine, mais les droits commériciaux seront augmentés ».

12-57 : « En ce qui concerne l'échange (de prisonniers). Premièrement, nous n'avons jamais affirmé qu'il n'y pas (dans le Donbass) de gens en charge de questions militaires. Mais ceci ne veut pas dire que des troupes régulières y sont déployées. Vous avez saisi la différence? Deuxièmement, l'échange devrait être équitable ».

12-47 : « Pour nous il est impossible de nous entendre avec les autorités turques actuelles. Lorsque nous leur disons que nous sommes d'accord, il nous donnent un coup dans le dos. Je ne vois pas de moyens de rétablir les relations au niveau étatique ».

12-46 : « Je suis la situation et j'ai l'impression que (la lutte contre) Daech est devenu une affaire secondaire. A l'époque, ils sont entrés en Irak et l'ont détruit. Peu importe les conséquences ».

12-43 : Sur le déploiement du système DCA en Syrie : « Si avant la Turquie violait constamment l'espace aérien syrien auparavant, qu'elle ose le faire maintenant ».

12-42 : Sort d'Assad: « Seul le peuple syrien doit décider qui peut le diriger et selon quelles règles ».

12-35 : Tensions avec la Turquie : « Nous considérons l'acte des autorités turques non pas comme un geste inamical, mais comme un acte hostile. Ce que nous a irrité : d'habitude dans ce genre des situations on décroche l'appareil et on appelle. Au lieu de le faire, (les Turcs, ndlr) se sont précipités à Bruxelles, sous le couvert de l'Otan ».

12-31 : À la question de savoir si le président était satisfait par le travail du gouvernement, Vladimir Poutine a répondu : « Vous aurez pu remarquer au cours de mon travail (au poste de président, ndlr) que je traite très avec égard les gens. A mon avis, toute valse des ministres est déplacée, elle ne fait qu'entraver (le travail, ndlr). Je considère que c'est aussi de ma responsabilité si quelqu'un ne parvient pas à faire quelque chose ».

12-22 : Nous nous attendons à une croissance à 0,7% en 2016, avec un prix du baril à 50 dollars. « Ne nous empressons pas de réviser le budget »

12-17 : À partir de l’année prochaine nous nous attendons à une croissance de l’économie nationale

12-16 : Malgré les difficultés, la Russie remplit pleinement ses engagements envers les organisations créancières internationales

12-15 : Selon Vladmir Poutine, les perspectives de sortie de crise devraient être rectifiées compte tenu du prix de baril de pétrole, ajoutant que la prévision précédente d'un baril à 50 dollars était était une évaluation plutôt optimiste.

D'habitude la grande conférence de presse du président russe dure près de quatre heures. En 2014, elle a été l'une des plus brèves : l'homme fort du Kremlin a répondu en plus de trois heures à 53 questions, rappelle RT. Le record a été battu en 2008, alors Poutine a répondu à 106 questions en 4h40.

Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, 1392 personnes ont été enregistrées en 2015, un chiffre record, selon la chaîne Russie 24.

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