Fanchon Deligne nommée lauréate du Prix Russophonie 2017

Fanchon Deligne et Christine Mestre, coordonnatrice du prix Russophonie et fondatrice des Journées du livre russe.

Fanchon Deligne et Christine Mestre, coordonnatrice du prix Russophonie et fondatrice des Journées du livre russe.

Service de presse

Ce samedi 4 février, le Prix Russophonie 2017 a été attribué à Fanchon Deligne pour sa traduction de l’œuvre de Vladislav Khodassevitch, Le Couloir Blanc: souvenirs autobiographiques: de la naissance à l'exil, aux Éditions Interférences.

La jeune traductrice belge, qui consacre également son temps à l'enseignement et à la recherche en paléo-environnement, a vu son destin croiser très tôt celui de la Russie, et a ainsi mené de nombreux travaux en lien avec ce pays. Elle a notamment participé aux ateliers du Centre de Traduction littéraire de Bruxelles et à la première Fabrique des Traducteurs franco-russe d’Arles.

Cette année, face à elle, quatre autres traductrices étaient en lice: Marianne Gourg-Antuszewicz pour L'hôtel du futur de Gaïto Gazdanov (Éditions Circé), Hélène Henry pour Le Voyage de Hanumân d’Andreï Ivanov (Éditions Le Tripode), Anne de Pouvourville pour Un poète fusillé : vers choisis de Nikolaï Oleïnikov (Éditions Gallimard) et Macha Zonina pour Le pont sur la Nerotch de Leonid Tsypkine (Christian Bourgois Éditeur).

Créé en 2006, le Prix Russophonie récompense la meilleure traduction d'un ouvrage du russe vers le français, dans le but de promouvoir la littérature en langue russe et d'en faire connaître les acteurs.

C'est dans le cadre des Journées européennes du livre russe et des littératures russophones que s'est tenue cette 11ème édition. L'événement fut organisé par l'Association France-Oural et la Fondation Eltsine dans les salons de la Mairie du 5ème arrondissement de Paris et fut honoré de la présence d'Alexandre Orlov, ambassadeur de la Fédération de Russie à Paris.

Les liens entre la Russie et la France dans le domaine littéraire ne datent pas d'hier ; d'ailleurs, simple coïncidence ou non, Vladislav Khodassevitch, l'auteur originel de l'œuvre traduite par Fanchon Deligne, termina sa vie en région parisienne, après y avoir vécu près de 15 ans.

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