Malgré les difficultés économiques Orange Business Services n’a pas perdu un seul client

Inauguration des nouveaux bureaux d’Orange à Moscou-City.

Inauguration des nouveaux bureaux d’Orange à Moscou-City.

service de presse
À l’occasion de l’inauguration des nouveaux bureaux d’Orange à Moscou-City, Helmut Reisinger, executive vice-président international d’Orange Business Services, en charge des pays hors France, était de passage dans la capitale russe. L’occasion pour RBTH de faire le point avec lui sur l’année qui se termine et d’aborder les défis qui attendent Orange en Russie, où le groupe français ne propose ses services qu’aux entreprises.

RBTH : Comment s’est passé l’année 2016 pour Orange Business Services ?

Helmut Reisinger : L’année était bonne. Nous ne publions pas de chiffres mais je peux vous dire qu’ils sont en augmentation, en particulier dans la région Asie-Pacifique et, bien sûr, en Russie. Pour vous donner une idée, le tiers des revenus d’Orange est généré par nos activités B2B.

À quels éléments attribuez-vous ces bonnes performances ?

Helmut Reisinger, executive vice-président international d’Orange Business Services, en charge des pays hors France.. Crédit : service de presse
Helmut Reisinger, executive vice-président international d’Orange Business Services, en charge des pays hors France. Crédit : service de presse.n

Cela découle très probablement de la stratégie que nous avons mise en place en 2015 et qui consiste à faire d’Orange Business Services le partenaire de confiance pour la transformation digitale des entreprises et cela porte ses fruits. Nous offrons à nos clients trois modes de collaboration. Il y a tout d’abord, ce que nous appelons le digital inside, qui consiste par exemple à organiser l’environnement numérique du siège d’une grande entreprise. Il y a ensuite le digital outside qui consiste à prendre en charge les interactions numériques de cette entreprise avec ses clients. Cela nous permet d’améliorer notre connaissance de nos clients, de mieux cerner leurs besoins. Et il y a enfin les digital enablers, grâce auxquels nous développons toute l’infrastructure IT dont une entreprise peut avoir besoin. Pour vous donner un autre exemple, Orange Business Services a connecté 1 600 sites de l’entreprise allemande Siemens dans le monde grâce à nos services de connectivité qui couvrent 220 pays et territoires. 

Et en ce qui concerne la Russie ?

Et bien compte tenu de la conjoncture économique qui règne en Russie depuis près de deux ans et des difficultés que rencontrent les entreprises, nous sommes heureux de pouvoir dire que malgré cela, nous n’avons perdu aucun client à l’heure actuelle. Nous profitons bien sûr de la loi qui impose aux entreprises qui stockent des données sur des citoyens russes de le faire physiquement en Russie et pas mal de compagnies étrangères recourent à nos services pour se conformer à cette loi. Mais nous sommes aussi le seul opérateur et intégrateur étranger à disposer de licences pour pouvoir opérer sur les 11 fuseaux horaires que compte la Russie. Cela nous permet d’offrir des solutions de stockage compétitives malgré la chute du rouble qui a entraîné une forte augmentation des prix du matériel étranger. Du coup, en recourant à nos services, nos clients disposent de la flexibilité nécessaire pour ne payer que ce qu’ils utilisent vraiment.

Le marché russe est-il spécifique par rapport aux autres marchés ?

Pas fondamentalement. Les entreprises sont, elles aussi, confrontées à la transformation digitale de l’économie et doivent relever les mêmes défis que partout ailleurs dans le monde. La différence ? C’est peut-être la taille du pays qui pose d’importants défis techniques pour pouvoir garantir un service de qualité sur l’ensemble du territoire. Mais compte tenu du niveau de qualification des ingénieurs russes et, de manière générale, des aptitudes des gens qui travaillent dans les technologies de l’information en Russie, nous sommes en mesure de relever ces défis. N’oubliez pas qu’Orange Business Services dispose de 800 employés répartis dans 36 villes de Russie. J’ajouterai qu’en Russie, les entreprises sont peut-être plus soucieuses qu’ailleurs de la sécurisation de leurs données, une attente à laquelle nous sommes en mesure de répondre grâce à l’acquisition récente de deux entreprises dont c’est la spécialité.

Comment voyez-vous l’évolution du marché russe dans les années à venir ?

S’agissant de l’importance, le marché russe ressemble beaucoup au marché indien. Les compagnies internationales y sont actives et nous nous devons donc d’y être présents aussi afin de compléter notre alignement international car, malgré les difficultés, la vie continue, si je puis dire. L’année prochaine, nous avons prévu de poursuivre le développement et l’intégration de notre réseau de fibre optique longue distance, de développer notre réseau de data centers dans le pays de façon à sécuriser et garantir le futur numérique de nos clients.

Ces nouveaux bureaux doivent vous aider à y parvenir ?

En quelque sorte… C’est très important au niveau humain. Il fallait que nos équipes de vente et de techniciens soient réunies physiquement pour faciliter les contacts et accélérer certains processus. Comme nous sommes ici sur deux étages, et pas cinq ou six, les gens se déplacent volontiers, se parlent plus facilement, ce qui nous permet de gagner en efficacité. Nous utilisons nous-mêmes nos solutions « digital inside », ou bien outrement dit, « digital with a human touch ».

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