Les cinq meilleurs films du festival international d’animation KROK

Les Bains / Łaźnia, Tomek Ducki.

Les Bains / Łaźnia, Tomek Ducki.

Service de presse
Le festival international du film d’animation KROK, qui vient de prendre fin en Russie, a rassemblé les animateurs de vingt-quatre pays, notamment de France, d’Allemagne, d’Inde, des Etats-Unis, de Chine et d’Espagne. RBTH a sélectionné pour vous les cinq films les plus intéressants pour les grands et les petits.

Les Bains / Łaźnia, Tomek Ducki

Tomek Ducki est né en Hongrie. C’est dans ce pays qu’il fait ses premiers pas dans la profession, mais il part poursuivre ses études en Grande-Bretagne. Ces dernières années, il vit en Pologne où l’école du dessin animé reste très forte depuis l’époque socialiste. C’est ici qu’il réalise Les Bains.

Le film, d’une technique mixte, est une méditation sur la vie. Immergeant ses personnages dans l’eau, Tomek Ducki permet au spectateur de se transporter dans une autre réalité. Le réalisateur cherche la limite indicible entre le passé et le présent, entre la fantaisie et la réalité, tout en étudiant la relation entre le corps et l’esprit placés dans un milieu inhabituel.

Les Bains ont déjà remporté les grands prix de festivals aux Etats-Unis, en Suisse et au Portugal. En Russie, le film a raflé la mise dans la catégorie « Moins de 5 minutes ». 

Les pépites / Nuggets, Andreas Hykade

Source : Service de presse

Tout comme Tomek Ducki, le réalisateur allemand Andreas Hykade est passionné par l’observation de la vie. Son film offre un exemple éclatant de minimalisme prouvant que la simplicité recèle une grande force. Andreas Hykade dit qu’en travaillant il pense toujours à ses enfants.

C’est sans doute pour cette raison que son court-métrage d’animation séduit les spectateurs de tous âges : les petits observeront un oiseau rigolo à vol changeant, tandis que les grands verront évoluer sous leurs yeux une histoire de cycle complet où, très vite, les désirs ne correspondent plus aux possibilités.

Andreas Hykade dirige la section d’animation à l’Académie du film du Bade-Wurtemberg et son court-métrage est un excellent exemple qui profitera à tous ceux qui étudient l’art du cinéma. Ce n’est pas par hasard si German Films a attribué précédemment aux Pépites le prix Next Generation Short Tiger comme au meilleur film d’animation. 

Compte les moutons / Counting Sheeps, Frits Standaert

Source : Service de presse

Le projet franco-belge de Frits Standaert a reçu au Festival KROK la mention du Meilleur film pour enfants. En fait, le film est destiné dans une plus grande mesure aux adultes. Un petit garçon, qui commence à compter les moutons pour s’endormir, découvre une douzaine de ces ruminants autour de lui.

Selon le réalisateur, cette histoire sur la force de l’imagination et une réalité parallèle dans laquelle se retrouve l’enfant n’est possible que dans une situation où la mère travaille sans relâche, alors que le père s’intéresse bien plus au journal qu’il lit dans le salon qu’à son fils.

Frits Standaert – dont l’œuvre la plus connue est la pantomime des animaux Rumeurs – ouvre avec Compte les moutons une nouvelle page de son activité créatrice en se tournant vers la poésie et la douceur. Pour ce qui est des spectateurs, ils pourront constater une nouvelle fois que les films d’animation des pays francophones sont hors concurrence. 

Nous ne pouvons pas nous passer de l’espace, Konstantin Bronzit

Source : Service de presse

Le film a remporté l’un des prix de KROK avec la formule Véritable pro. Konstantin Bronzit, qui a été nominé aux Oscars, vise juste et se retrouve dans la tendance « spatiale » actuellement en vogue dans le cinéma international. Le réalisateur qui avait jusqu’ici un penchant pour les films ironiques (Au bout du monde, Histoire de toilettes, histoire d’amour, Aliocha Popovitch et Tougarin le serpent) se tourne maintenant vers le drame. Le nouveau film allie la légèreté à la profondeur, tandis que la notion d’espace comprend une large gamme d’émotions, allant de l’amour à l’affliction.

Fait étonnant, le film est beaucoup plus apprécié à l’étranger qu’en Russie. L’été dernier, Konstantin Bronzit s’est vu attribuer le Grand Prix du Festival international du film d’animation d’Annecy, l’un des plus prestigieux dans la catégorie, alors qu’en Russie son œuvre est passée inaperçue à plusieurs forums nationaux.

Brutus, Svetlana Filippova

Source : Service de presse

Le Grand Prix de KROK a été attribué à Svetlana Filippova pour son film dessiné au charbon, l’histoire poignante de l’extermination des Juifs de Prague pendant la guerre, racontée par un berger allemand répondant au nom de Brutus.

Les chiens figurent dans chacun de ses films, à commencer par le premier, La Nuit est tombée, et jusqu’à celui qui a précédé Brutus, Là où meurent les chiens. Svetlana Filippova reste surtout fidèle aux traditions de son maître Youri Norstein : ses chiens nous renvoient directement au loup du film Le Conte des contes qui a été sacré Meilleur film d'animation de tous les temps aux Olympiades de l'animation à Los Angeles en 1984.

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