Le pays des merveilles architecturales

Service de presse
RBTH vous invite à découvrir Nikola-Lenivets pour savoir à quoi ressemble le plus grand parc paysager d’Europe et pourquoi vous devez vous y rendre sans attendre.

Crédit : Service de presseCrédit : Service de presse

Il y a 25 ans, Nikola-Lenivets n’était qu’un village abandonné dans la région de Kalouga (220 km de Moscou). Personne n’aurait sans doute entendu parler de cet endroit si, en 1994, l’artiste moscovite Nikolaï Polisski, l’un des fondateurs du land art russe moderne, ne s’y était installé.

Ici, dans la campagne russe, M. Polisski décida de construire de gigantesques installations artistiques à partir des matériaux dont il disposait : de la paille, des branches et du bois. C’est ainsi qu’est né le célèbre Phare de l’Ougra, haut de 18 mètres.

Ces sculptures inhabituelles ont attiré l’attention d’autres artistes et en 2006, le premier festival d’architecture ArchStoyanie s’est déroulé à Nikola-Lenivets, frappant les regards de tout le pays sur ce petit village presque complètement abandonné. En juillet 2016, il se tiendra pour la 11ème fois.

Plus de possibilités pour les touristes

Malgré le grand nombre de personnes désireuses de contempler cette étonnante association de sculptures surréalistes et de paysages bucoliques, Nikola-Lenivets est resté assez longtemps un endroit « sauvage ». On ne pouvait y passer la nuit que sous une tente et on n’y trouvait de la nourriture que dans le village voisin.

La situation a changé en 2010, lorsque le millionnaire moscovite Maxim Nogotkov, propriétaire du réseau de magasins de téléphones portables Svyaznoy, a acheté des terrains à proximité du village et s’est attelé au perfectionnement de l’aspect commercial du projet.

Crédit : Service de presseCrédit : Service de presse

Des cafés, des résidences d’artistes, des hôtels, des magasins de location de vélos, un camp pour les enfants, une auberge de jeunesse et un camping sont alors sortis de terre. Pour sa part, le festival ArchStoyanie s’est internationalisé au point d’attirer aujourd’hui jusqu’à 6000 visiteurs par édition.

Même si M. Nogotkov s’est retiré du projet il y a deux ans, Nikola-Lenivets n’a pas perdu son attractivité touristique : les chambres d’hôtel de la région sont réservées deux mois à l’avance.

Que faire cet été à Nikola-Lenivets ?

Aujourd’hui, le parc Nikola-Lenivets est le plus grand parc paysager d’Europe. Il s’étend sur plus de 600 hectares de champs et de forêts. On y trouve une dizaine d’installations artistiques, et de nouvelles y sont érigées à chaque édition du festival. Plus de vingt peintres, architectes et bureaux d’études reconnus, venus de Russie et de l’étranger, sont abrités dans les résidences d’artistes.

Bien entendu, la meilleure raison de se rendre à Nikola-Lenivets est d’acheter un billet pour le festival ArchStoyanie, le principal festival de land art du pays (22–24 juillet), ou pour le festival d’art numérique Nuit des Nouveaux Médias (4–6 juillet), lors duquel se tiendront des spectacles de sons et lumières, au milieu des forêts et sous le ciel étoilé.

Mais ceux qui ne verront pas les festivals ne resteront pas désœuvrés pour autant. Le parc est ouvert toute l’année et propose de nombreux services et options insolites susceptibles d’enrichir votre expérience touristique personnelle.

Crédit : Service de presseCrédit : Service de presse

Que faire dans le parc ?

Se faire prendre en photo devant des installations gigantesques, parcourir le parc en vélo, monter à cheval, veiller autour d’un feu de camp, faire l’expérience des bains russes ou se baigner dans la rivière Ougra.

Comment s’y rendre ?

Des trains de banlieue relient Moscou et Kalouga, le voyage dure environ 3 heures. Depuis Kalouga, compter encore environ 40 minutes de taxi pour 27 euros jusqu’à Nikola-Lenivets.

Où résider ?

Pour les amateurs de camping, on peut louer une tente deux places confortable à Nikola-Lenivets pour 16 euros la journée, avec toutes les commodités gratuites (douche et toilettes). Pour un bungalow (50 euros la nuit), il faut réserver au moins deux mois à l’avance.

Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.

Ce site utilise des cookies. Cliquez ici pour en savoir plus.

Accepter les cookies