Source : nasa.com
Comme les États-Unis, l'Agence spatiale russe (Roskosmos) a décidé de continuer à exploiter la Station spatiale internationale jusqu'en 2024.
Au-delà de cette date, la Russie créera sa propre station spatiale en se basant sur les modules russes. Cette décision a été prise le 24 février, au cours d'une réunion du Conseil scientifique et technique qui a étudié l'idée de la Conception de la navigation spatiale habitée russe à l’horizon 2030 et au-delà.
En plus de créer sa propre station spatiale, Roskosmos envisage de commencer à explorer la Lune à l'aide d'engins spatiaux automatiques placés en orbite et sur la Lune. D’ici 2030, l’agence russe prévoit d'effectuer un vol habité vers le satellite de la Terre.
Thomas Pesquet astronaute français de l’ESA à la cité des Étoiles
La NASA n'a fait aucun commentaire concernant la possible création d'une station spatiale russe basée sur les modules de l'ISS. Cependant, comme le révèle l'agence Spoutnik, elle s'est félicitée de la décision de Roskosmos de poursuivre son travail sur l'ISS jusqu'en 2024.
Depuis 2014, la NASA réduit peu à peu sa collaboration avec Roskosmos, se contentant de soutenir les projets liés au fonctionnement de l'ISS. Ceci s'explique non seulement par le fait que les modules russes et américains ne sont pas dissociables, mais aussi parce que pour l'instant, les États-Unis n'ont pas d'autre choix que d'envoyer leurs astronautes en orbite à l'aide des vaisseaux spatiaux russes Soyouz.
La NASA espère que les compagnies privées (SpaceX et Boeing) seront capables de fournir aux États-Unis leur propre vaisseau spatial d'ici 2017. Le segment russe de l'ISS se compose de cinq modules : le module fonctionnel cargo « Zaria », le module de service « Zvezda », le module d'amarrage « Pirs », le mini module de recherche « Poisk » et un autre module d'amarrage « Rassvet ».
Dans les années à venir, plusieurs autres modules devraient être lancés. Ainsi, on prévoit de mettre en orbite le module laboratoire polyvalent « Nauka » fin 2016, un module supplémentaire de type nodal début 2017 et un module scientifique énergétique à la fin de l'année.
L'ISS est un projet international auquel participent 15 pays (outre la Russie et les Etats-Unis sont présents la Belgique, le Brésil, l'Allemagne, le Danemark, l'Espagne, l'Italie, le Canada, les Pays-Bas, la Norvège, la France, la Suisse, la Suède et le Japon). Le premier élément de la station, le module « Zarya » a été mis en orbite par la Russie le 20 novembre 1998.
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