Сrédit : service de presse
Plusieurs grandes universités russes, dont l'université d’État de Saint-Pétersbourg, l’université de Kazan, de Toula, de Tomsk et de Syktyvkar, ont présenté leurs programmes de coopération internationale lors du forum. La conférence a été organisée par le ministère de l’Éducation russe avec le soutien de l’Ambassade de France en Russie.
Lors de la cérémonie d’ouverture, Alexandre Sigov, membre de l’Académie russe des sciences, président de l'Institut moscovite d'ingénierie radio, électronique et automatique - MIREA, a annoncé que l’objectif de la conférence était d’établir de nouveaux contacts et relations pour lancer des partenariats scientifiques de niveau international.
« L’objectif est de présenter les travaux en cours, a-t-il déclaré. Aujourd’hui, de nombreux groupes de recherches participent au partenariat franco-russe. Les contacts individuels sont particulièrement importants ». M. Sigov a cité l’exemple de recherches menées conjointement par l'Institut moscovite d'ingénierie radio, électronique et automatique - MIREA et l’École Centrale de Lille qui, il y a 20 ans, ont débouché sur la création d’un grand laboratoire.
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Actuellement, la Russie et la France travaillent activement sur la reconnaissance des diplômes étrangers. Boris Zhelezov, directeur adjoint du Département international du ministère de l’Education et des Sciences de la Russie, a annoncé qu’un accord de reconnaissance des diplômes français en Russie et vice versa doit être signé prochainement.
Les établissements de sciences humaines ont également présenté leurs projets internationaux au forum. Par exemple, l'Université russe de l'Amitié des Peuples (URAP) développe, depuis 2005, un programme d’échange d’étudiants et de doubles diplômes dans les domaines de la philologie, de la linguistique et du journalisme. Svetlana Moskvitcheva, professeure de la faculté de la philologie de l’URAP a parlé de la première thèse préparée sous la double direction et soutenue en 2009, ainsi que d’une deuxième élève qui prépare sa soutenance actuellement. A notre question sur les débouchés professionnels pour les porteurs de ce « double » diplôme, Svetlana Moskvitcheva a répondu que la recherche d’emploi ne pose généralement pas de problème.
Quant à la coopération entre les centres de recherche russes et internationaux, la situation est globalement favorable. Les difficultés surgissent lorsqu’il s’agit du financement des projets collaboratifs. Si en France, un étudiant de thèse est éligible pour un contrat de thèse avec une rémunération de 1 600 euros par mois, les possibilités ouvertes aux étudiants russes poursuivant des programmes sous une double direction sont plus modestes. Le ministère de l’Education russe soutient peu ses étudiants de thèse, aussi les jeunes chercheurs peuvent au mieux aspirer à une bourse du Gouvernement français. Quand les universités partenaires établissent des liens solides, et si le directeur d’un laboratoire est intéressé par le projet d’un étudiant, ce dernier peut prétendre à une bourse supplémentaire. Ce problème concerne principalement les chercheurs en sciences exactes et naturelles.
Les participants à la conférence ont souligné le haut niveau de recherche scientifique en France et l’importance de cette expérience pour la Russie. La principale conclusion du forum : la collaboration continue.
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