La période d'activité du SU-35S sera d'environ 30 ans. Crédit : Ksenia Semenko
Jeunes et pleins d'avenir
L'immense atelier de fraisage voit travailler de tout jeunes travailleurs. Avec une grande habileté, ils manipulent de complexes machines-outils d'une valeur de plusieurs millions de dollars. Iana Tcherepok, fraiseur de 4e échelon, a un peu plus de 20 ans. La journée, elle a en charge la fabrication de douze pièces destinées aux appareils. Le jeune femme rêve d'être promue au 5e échelon, de pouvoir élever correctement sa fille et d'obtenir son propre logement.
se rapprochent de celles des chasseurs de 5e génération. Sa fabrication fait appel aux technologies furtives comme les matériaux composites ou ceux permettant d’absorber les ondes radars (RAM). Vitesse maximale : 1400km/h. Rayon d'action : 3600km. Couverture radar en mode air/air (un mode de détection et de poursuite de cibles aériennes, Ndlr.) : près de 400 kilomètres. Ses équipements de radiolocalisation lui permettent de suivre simultanément 30 cibles aériennes et d'en attaquer jusqu'à 8 en même temps.
En tout, l'atelier fabrique près de 2800 pièces qui sont utilisées lors des différents phases de l'assemblage. Ces pièces se composent de multiples matériaux : duraluminum, titane, alliages de toutes sortes et autres matériaux composites.
L'atelier de montage assemble lui les éléments formant le corps du chasseur : les parties centrales et arrières du fuselage. Les travailleurs, ici, sont beaucoup plus nombreux. Les professions d'ajusteur-monteur, de riveur et de mécanicien sont les plus représentées.
Diplômé de l'institut polytechnique de la région, Alexis, tout juste 23 ans, est déjà contremaître. Treize ouvriers travaillent sous sa direction. Le jeune ingénieur est certain d'avoir choisi la bonne profession. En effet, diriger l'assemblage d'un avion se révèle non seulement une mission pleine de responsabilités, mais également très intéressante.
De nombreux essais avant de toucher les étoiles
En un mois, l'atelier assemble trois « queues d'appareil » et trois parties centrales du fuselage. Chaque appareil nécessite l'utilisation des dizaines de milliers de rivets. Cinq à six mois s'écoulent entre le début de l'assemblage et l'achèvement complet des travaux.
« Une fois que le corps est terminé et que toutes les pièces sont assemblées, le chasseur passe au stade suivant. On le remplit alors de tous ses composants électroniques, on installe les réacteurs et les autres éléments. On teste ensuite chacun de ces systèmes », explique Igor Leshev, chef de l'atelier dédié à l'assemblage des agrégats.
Après l'installation des multiples systèmes électroniques, les tests se poursuivent, tout d'abord au sol, puis dans les airs. Et c'est seulement une fois passé l'ensemble des tests que les avions sont peints et livrés aux forces aériennes.
En 2015, l'armée de l'air russe devrait compter 48 chasseurs SU-35S. Les employés de l'usine sont certains que les délais seront respectés.
La période d'activité du SU-35S sera d'environ 30 ans. Il est prévu que cet appareil maintienne les capacités de combat de l'armée de l'air russe pendant la phase de transition qui devrait aboutir à l'arrivée des chasseurs de 5ème génération T-50. La livraison en série de ces appareils de 5e génération, selon Mikhaïl Pagasian, directeur général du consortium aéronautique OAK, commencera dès l'année 2016.
Article initialement publié sur le site de Rossiyskaya Gazeta
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