5 questions à une bénévole française sur les JO de Sotchi

Florence Béchen (à dr.) a commencé à apprendre le russe dès la 6e et a choisi de poursuive ensuite. Source : archives personnelles

Florence Béchen (à dr.) a commencé à apprendre le russe dès la 6e et a choisi de poursuive ensuite. Source : archives personnelles

« Quand j’avais 10 ans, au collège, j’ai eu le choix de faire du russe ou de l’allemand en deuxième langue. Je venais de regarder le dessin animé Anastassia et les joueurs de tennis russes faisaient fureur à l’époque, donc le choix a été plutôt aisé », raconte Florence Béchen. Quinze ans plus tard, elle devient bénévole pour les Jeux de Sotchi.

Nom : Florence Béchen

Age : 25

Mission à Sotchi : relations presse au Centre de curling Ice Cube

Pourquoi avez-vous décidé de devenir bénévole aux JO 2014 ? Etiez-vous déjà allée en Russie avant de prendre cette décision ?

J'ai commencé à apprendre le russe dès la 6e et j’ai choisi de poursuive ensuite. L’école de commerce de Clermont-Ferrand m'a permis de passer un semestre à étudier à l'Université de Sotchi. Je suis donc partie six mois de février à juillet 2011. Lors de mon séjour j'ai rencontré de jeunes volontaires auprès du Comité d'Organisation, et c'est donc à ce moment que je me suis portée volontaire pour Sotchi 2014. J'ai d'ailleurs en partie raconté cette expérience via un blog, Une Frenchie à Sotchi.

Cette aventure m'a décidée à orienter mes études vers le marketing et la communication, plus précisément vers l'événementiel sportif. Partir en tant que bénévole aux Jeux de Sotchi est donc une étape logique dans mon parcours. J'y vais pour vivre bien sûr une expérience unique mais surtout pour apprendre et développer mes compétences professionnelles afin de trouver un travail dans ce domaine à l'issue des Jeux.

Quelles seront vos fonctions aux JO 2014 ?

Je vais travailler au Ice Cube, le centre de curling, et plus précisément pour les opérations presses. C’est une fonction que je connais bien car j’ai été également bénévole au centre de presse lors des Championnats du Monde d’Athlétisme Handisport en juillet dernier à Lyon.

Quel sport vous intéresse le plus ? Allez-vous soutenir des sportifs particuliers ?

De fait, je me suis mise au curling. J’aime beaucoup le patinage artistique, je soutient donc Florent Amodio et Brian Joubert pour qui ce seront les derniers Jeux, sans compter le tour d’honneur du russe Ievgueni Pliouchtchenko. Et évidemment je serai derrière toute l’équipe de France Handisport lors des Paralympiques !

Envisagez-vous passer un peu plus de temps en Russie après les JO ? Si oui, que voudirez vous y voir ou faire ?

Je ne pourrai pas passer plus de temps en Russie à cause de mon visa dont les dates correspondent strictement à celles des Jeux Olympiques et Paralympiques. Mais il y a deux ans, j’ai visité Saint-Pétersbourg, ce qui a été un choc visuel et artistique, car cette ville est vraiment magnifique ! Si j’ai l’occasion un jour, il faudrait que je visite Moscou et que je monte à bord du Transsibérien. Et pourquoi pas m'installer en Russie si on me propose un job !

Quelle était la réaction de vos proches sur votre décision d'aller en Russie en tant que bénévole ?

Ils ont trouvé ça super ! On ne vit pas tous les jours des Jeux Olympiques et encore moins de l’intérieur ! Ils espèrent que cette expérience débouchera sur des opportunités professionnelles et, pour ma part, j’espère que ces Jeux seront les premiers d’une longue série et qu’un futur emploi me permettra d’en vivre beaucoup d’autres ! Et j’espère un jour en France !

 

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