Crédit photo : Imago / Legion-media
Comment commenteriez-vous les résultats des « Universiades » de Kazan ?
Je suis ravie de l’organisation des jeux et de la prestation des gymnastes russes. Je sais quel immense travail ils ont dû fournir pour atteindre un tel niveau. Je peux dire que les sportives russes sont les meilleures dans cette discipline. Il faut remercier les entraîneurs, les médecins, les masseurs – toute l’équipe ; et en premier lieu l’entraîneuse Irina Viner. Je regarde avec une grande fierté la performance de l’équipe.
Etes-vous nostalgiques du sport de haut niveau ? N’avez-vous pas envie de revenir sur le devant de la scène ?
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J’ai seulement ressenti de la nostalgie quand j’ai arrêté la compétition. Aujourd’hui je prends du plaisir à suivre d’autres performances. Je remercie la gymnastique artistique d’avoir fait de moi une championne olympique. Je vis avec ça et n'envisage pas de me détourner de ce sport.
Sur le plan professionnel, vous n’enviez donc pas les sportives qui se produisent actuellement ?
S’il y a de l’envie, alors elle est positive. Les filles sont jeunes et peuvent encore s’améliorer. Je connais la somme de travail investie par les athlètes. Maintenant, le plus important est qu’elles ne se dissipent pas dans je ne sais quelle discothèque ; parce que c’est sans lendemain. Le plus important : c’est l’avenir.
Il ne faut pas cesser d’apprendre et de découvrir de nouvelles choses, de se construire un fondement. C’est seulement après qu’on peut se détendre et s’amuser.
Vous avez vous-même participé aux Universades. Que représente cette compétition pour la gymnastique artistique ?
Dans n’importe quelle apparition internationale, le sportif défend l’honneur de son pays. Les Universades ne font pas exception. Personne n’a envie de représenter seulement l’équipe, mais tout le pays, et travaille pour ce résultat.
Est-ce-que quelqu’un parmi les gymnastes actuels vous rappelle vous-même dans votre jeunesse ?
On dit qu’Alexandra Merkoulova me ressemble quand j’étais jeune. A vrai dire, il me semble qu’elle est plus émotive.
Comment avez-vous trouvé l’organisation des jeux et la cérémonie d’ouverture à Kazan ?
L’ouverture était grandiose. Je ne sais pas si on peut imaginer mieux pour des Olympiades, bien que cela reste incomparable avec Londres. En plus c’est au Tatarstan. Les gens qui vivent ici sont hospitaliers et ont envie accueillir leurs hôtes avec une attention toute particulière.
Pensez-vous qu’Evgenia Kanaeva puisse revenir au meilleur niveau après la naissance de son enfant ?
Bien sûr qu’elle peut ! Et pourquoi pas? D'autant plus que les règles ont changé : avant il y avait 19 éléments imposés. Maintenant, ils ne sont plus que neuf afin que les autres pays puissent rattraper la Russie et rivaliser avec elle. Mais rien à faire : nos gymnastes continuent d’être en tête. Comme autrefois, ils restent les faiseurs de mode dans cette discipline.
Source : Izvestia.ru
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