Pluie de fausses météorites en vente sur le web

Les chercheurs ont retrouvé près du lac Tchebarkoul des débris de la météorite tombée le 15 février. Crédit : RIA Novosti

Les chercheurs ont retrouvé près du lac Tchebarkoul des débris de la météorite tombée le 15 février. Crédit : RIA Novosti

Les hommes d’affaires de la ville de Tcheliabinsk n’ont pas perdu de temps pour trouver un moyen de rentabiliser la chute de la météorite qui a frappé la ville vendredi passé au matin.

Déjà très tôt dans l’après-midi, plusieurs sites internet ont commencé à mettre en vente des « fragments de météorite ».

Un fragment de deux centimètres du corps céleste qui a envoyé une douzaine de personnes à l’hôpital et en a blessé une centaine d’autres dans l’Oural tôt vendredi passé se voyait offrir 500 roubles (12,5 euros) à 14h (heure de Moscou).

« Je le vends parce qu’il m’est complètement inutile. Il est un peu griffé, mais en général, il est en très bon état » écrit un internaute se faisant appeler Alexeï et disant être de Magnitogorsk dans la région de Tcheliabinsk. Une photo du « fragment de météorite » à vendre peut être vue dans la section bijouterie du site Avito.ru, un site de vente en ligne.

Un autre internaute appelé Dmitri vendait de 3 à 7 grammes de petits fragments de météorite qu’il dit avoir trouvés sur les rives du lac Tcherbakoul où l’objet volant aurait atterri à environ 60 km à l’ouest de Tcheliabinsk. Il n’a pas fixé de prix minimum pour le lancement des enchères.

Ces ventes ont lieu malgré la mise en garde de ne toucher aucun fragment de météorites. Un journaliste local, Andreï Kondrachov, a écrit sur Twitter qu’un représentant officiel lui avait recommandé de ne pas toucher la météorite.

« J’ai appelé Chingarkine, vice-président de la commission de la Douma pour les ressources naturelles, l’environnement et l’écologie. Il a formellement affirmé qu’il n’y avait pas de radiation, mais que les morceaux de météorite ne devaient pas être touchés parce qu’il existe un possible risque de contamination », a-t-il écrit.

Paru sur le site de The Moscow Times le 18 février 2013.

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