Crédit : PhotoXPress
Ce qui s’est passé, et ce qui s’est dit
Cyrille Kharatiane, Vedomosti / 10.06
Le Président Poutine sort apparemment gagnant. Premièrement, on estime en Europe qu’« il ne faut pas contrarier l’ours russe » ; deuxièmement, il faut admettre que l’Ukraine ne rembourse pas sa dette ; et troisièmement, le gaz russe est incontournable en Europe et y compris en Ukraine. Il y a cependant cette étrange guerre civile dont la Russie, selon Vladimir Poutine n’est pas responsable, mais qui y participe selon l’Europe, provoquant catastrophes humanitaires, otages et victimes.
En résumé, il fallait bien parler, respecter les usages diplomatiques et accepter que le Président russe donne le « la ». En écho à cette faiblesse évidente, Gazprom a accordé un rabais de 120 dollars à Naftogaz.
La Normandie sans Niemen : la solitude de Poutine l’offensé
Andreï Kolesnikov, Forbes / 9.06
La bataille de Stalingrad a-t-elle eu lieu ?
Normandie : Poutine évoque ses rencontres en marge des commémorations
Ne pensez pas que la venue de Poutine en Normandie ait renversé les tendances politiques. Les impasses restent les mêmes. Ni Merkel, ni Cameron, ni Hollande ne savent que faire de Poutine et ses intentions.
Plus encore, Poutine ne le sait pas lui-même, car le nouveau gouvernement de Kiev ne parvient pas à contrôler les bandits dans son pays, et le Président russe ne peut être tenu responsable des excès commis à Donetsk et à Lougansk.
La Russie en Normandie
Sergueï Roganov, Izvestia / 6.06
L’image forte qui se dégage de la célébration du débarquement, avec les leaders mondiaux les uns face aux autres, sur fond de guerre civile en Ukraine, est celle d’une claque administrée par la Russie au monde occidental.
Toutes les menaces mondiales adressées à la Russie se sont avérées bien faibles. Malgré l’insistance de la Russie, mener des négociations s’est révélé impossible. L’Ouest, se cachant derrière les célébrations du débarquement, s’est limité à quelques têtes à tête avec Poutine.
Par ailleurs, la Russie lors de ces célébrations représente l’URSS, mais cette invitation aurait du s’accompagner de celle de tous les dirigeants de pays issus de l’ex-union soviétique, dont le peuple s’est battu et a vaincu.
Préparé par Maria Afonina
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