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Le comité Nobel a reconnu son « travail complet en littérature, se démarquant par la clarté de la pensée et l’intensité poétique ».
Brodsky a en effet créé un nouveau langage poétique, le libérant de tous types de formalisation et de règles – le lexique et la syntaxe du poète ne sont pas limités.
Or, en URSS, il a fait l'objet de harcèlement, a été forcé de suivre un traitement psychiatrique et poursuivi pour « parasitisme ». Interdit de publier ses textes, il a été forcé à quitter sa patrie et est parti en 1972 pour les États-Unis.
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En Amérique, où il s’est surtout fait connaître comme essayiste, il a été publié dans des magazines et a enseigné dans des universités.
De nombreux critiques considèrent que, comme la plupart des Russes ayant été distingués de cette façon, il aurait reçu son prix Nobel simplement en tant qu'exilé, pour des raisons politiques. Pourtant, Brodsky a évité d’adopter l’image d’une victime du régime communiste et est resté apolitique même après son départ d’URSS.
En Russie, la reconnaissance ne lui est venue qu’après sa mort, en 1996. L’on l’a alors qualifié de « dernier grand poète russe » et même de « Pouchkine de notre temps ».
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