Outre sur Telegram, Russia Beyond en français diffuse désormais du contenu sur sa page VK! Vidéos, publications dédiées à l’apprentissage du russe et plus encore dans notre communauté Fenêtre sur la Russie
Pour l’auteur de ce plan d’attaque dévastateur, l’amiral Isoroku Yamamoto, infliger des coups douloureux aux puissances n’avait rien de nouveau. Trente-cinq ans avant ces événements, pendant la guerre russo-japonaise, il avait déjà contribué à faire subir à l’Empire russe la pire défaite navale de son histoire.
Servant sur le croiseur cuirassé Nisshin, il a en effet participé les 27 et 28 mai 1905 à la bataille de Tsushima, qui constitue une page noire de l’histoire de la flotte russe.
Lire aussi: Comment la « flotte de fous » russe a failli déclencher une guerre contre le Royaume-Uni
Le Nisshin a alors essuyé 11 frappes au cours de la bataille. Le futur amiral Yamamoto lui-même a été sérieusement blessé. « Avec un rugissement assourdissant, le projectile s’est écrasé sur le canon de 8 pouces… Une fumée toxique a enveloppé la proue du navire et j’ai failli être emporté par la force d’une violente explosion. J’ai fait quelques pas et j'ai constaté que... deux doigts de ma main gauche étaient coupés et pendaient sur la peau », se souviendra-t-il plus tard.
Isoroku a eu de la chance. S’il avait perdu un doigt de plus, en plus du majeur et de l’index, il aurait été renvoyé des rangs des forces armées.
Les blessures n’ont pas empêché Yamamoto de faire une carrière militaire éclatante dans la marine, et la guerre russo-japonaise a été une bonne école militaire pour lui et une page héroïque de sa biographie.
Dans cet autre article, il vous est possible de découvrir les dix navires les plus légendaires de la Marine russe.