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Or, en 1944, les autorités soviétiques ont pris la décision de réinhumer les restes de Blok et d’autres écrivains dans le cimetière Volkovo, dans un musée-nécropole réservé aux personnalités liées au monde de la littérature.
Pendant le blocus de Leningrad, la croix en bois a disparu – il n’est pas exclu que l’on s’en soit servi pour se chauffer : alors, dans la ville assiégée, l’on brûlait tout, même les livres et les meubles.
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Par conséquent, seul un bout de fer avec l’inscription « Blok » se dressait sur sa tombe, selon les souvenirs du fondateur du musée-nécropole Nikolaï Ouspenski.
Toutefois, l’histoire ne s’arrête pas là : l’exhumation et la réinhumation restent enveloppées de mystère et, selon l’une des versions, la dépouille aurait été découverte sans tête et, selon une autre, au contraire, seule la tête du défunt aurait été réinhumée, le reste du corps ayant été perdu durant le transfert. Quoi qu’il en soit, sur la nouvelle tombe, l’on voit aujourd’hui un obélisque, alors que l’ancienne a été nivelée.
Et pourtant, les nombreux admirateurs du génie de Blok ont continué à se rendre sur le lieu de sa première inhumation. Ils ont installé une nouvelle croix sur l’ancienne tombe et continuent à la fréquenter.
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