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Depuis son acquisition par François Ier, la légendaire Joconde de Léonard de Vinci n’a quitté la France qu’à deux reprises – en 1963, pour une exposition aux États-Unis, puis en 1974, pour être d’abord présentée au public japonais, puis faire une brève escale dans le pays des Soviets. Ainsi, l’URSS a été le dernier pays étranger où le légendaire tableau a « séjourné ».
Ekaterina Fourtseva lors de l'inauguration de l'exposition Portrait de Mona-Lisa au musée des Beaux-arts Pouchkine de Moscou
Lev Ivanov/SputnikInitialement, Moscou n’était pourtant pas au programme, mais ayant appris que, sur sa route de retour de Tokyo, le légendaire portrait survolerait Moscou, la directrice du musée des Beaux-arts Pouchkine, Irina Antonova, s’est adressée à la ministre soviétique de la Culture, Ekaterina Fourtseva, demandant son concours dans l’organisation d’une exposition. La ministre a alors promis d’aborder la question avec l’ambassadeur de France en Russie, qui, comme elle l’assurait, était amoureux d’elle.
Le chef-d’œuvre est donc arrivé en URSS pour y rester 45 jours. Durant cette période, La Joconde a été contemplée par 300 000 personnes, qui ne passaient pas moins de 7-8 heures dans la queue pour pouvoir admirer cette merveille.
Cependant, pour l’accueillir, le musée devait honorer toute une série de conditions des plus strictes, qu’elles soient relatives à la température, l’humidité ou la sécurité. L’exposition s’est déroulée sans aucun incident majeur. Il convient, toutefois, de préciser que la sonnette d’alarme a tout de même retenti : émue, une visiteuse a lancé un bouquet de fleurs à Mona Lisa, ce qui a provoqué le déclenchement de la signalisation ainsi que l’arrivée de vigiles armés. Mais dès que la situation s’est éclaircie, la femme a été relâchée.
Dans cet autre article, admirez la lointaine Sibérie sublimée par le pinceau de peintres russes.
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