Un soldat russe de 28 ans a été tué, mais la nouvelle a été révélée par les réseaux sociaux.
RIA NovostiLa première information sur la mort du militaire russe Artiom Gorbounov, 24 ans, a été publiée sur le réseau social russe VKontakte le 3 mars : sa femme recherchait sur la Toile les unités où le jeune homme avait servi et le numéro de téléphone du chef de sa brigade. Les journalistes russes ont saisi l’information et ont obtenu en fin d’après-midi la confirmation de la mort de ce soldat russe dans le cadre de la campagne syrienne.
Le soir même, le ministère russe de la Défense a annoncé que le jeune homme avait trouvé la mort un jour plus tôt aux environs de Palmyre, lorsque son unité de reconnaissance était tombée dans une embuscade tendue par les terroristes de Daech. La question se pose de savoir pourquoi le ministère n’a pas révélé l’information immédiatement.Si le ministère de la Défense ne rend pas publiques les données de ce type, c’est parce que, conformément à une résolution signée en mai 2015 par le président Vladimir Poutine, les informations sur les pertes de l’armée russe en temps de paix constituent un secret d’État. Le ministère en informe directement le président.
« Parallèlement, la mort du militaire est annoncée à sa famille, après quoi la nouvelle peut se retrouver dans les réseaux sociaux, publiée sur des pages personnelles ou, comme dans ce cas-là, sous forme de post dans la communauté en ligne de l’unité militaire », a expliqué à RBTH le rédacteur en chef de la revue russe Arsenal de la Patrie, Viktor Mourakhovski.
Dans cette situation, après avoir adressé une demande appropriée et reçu l’aval de la famille, le ministère de la Défense peut fournir officiellement des informations sur la mort du militaire. Toutefois, une telle démarche prend du temps.
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