Le « pont énergétique » permettra à la Crimée de s’affranchir de sa dépendance vis-à-vis de l’Ukraine.
Au début, le câble sous-marin ne fournira que 200 MW au maximum. Avec la production locale et les centrales à turbines à gaz mobiles (CTGM), cela permettra de couvrir environ la moitié des besoins de la péninsule en période de pointe.
« Ensuite, une fois que l’ensemble de la chaîne aura été testé, une deuxième chaîne sera mise sous tension. Ainsi, d’ici le 20 décembre, le premier tronçon du pont sera pleinement opérationnel et le flux atteindra 400-450 MW », a déclaré le directeur du fonds de développement énergétique Sergueï Pikine au journal Vedomosti.
Les sanctions occidentales ont entraîné une série de problèmes pour le pont énergétique, notamment en ce qui concerne les livraisons des équipements. Au final, FGC UES (maître d’œuvre du projet via l’une de ses structures) est parvenu à trouver un fournisseur de câbles en Chine : un contrat de près de 5 milliards de roubles (70,5 millions d'euros) a été signé avec Jiangsu Hengtong HV Power System (HTGD). Le premier tronçon est composé de quatre lignes de 14,5 km chacune. D’ici le 1er juin 2016, le pont énergétique devrait atteindre la pleine capacité. Le coût total du projet est estimé à 13,5 milliards de roubles (190,5 millions d'euros).
Sources : Kommersant et Vedomosti
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