L’Académie européenne du cinéma (European Film Academy) a dressé la liste des trésors de la culture cinématographique européenne qui réunit les « lieux de nature symbolique du cinéma européen (…) qui doivent être maintenus et protégés non seulement maintenant mais aussi pour les générations à venir ».
Pour le moment, la liste comprend quatre lieux que sont l’Institut Lumière à Lyon, le Centre Bergman de l’île de Fårö (Suède), Le Monde de Tonino Guerra à Pennabilli (Italie) et le Centre Eisenstein qui fait partie du Musée du Cinéma de Moscou.
« Le septième art subit des pressions de la part du cinéma commercial que ce soit du point de vue conceptuel ou touristique. Le cinéma de masse n'a rien de négatif, mais aujourd'hui le cinéma d'importance stratégique pour l’humanité, le cinéma qui ne se fixe pas pour objectif de recueillir des milliards de revenus, nécessite un soutien particulier. Nous sommes heureux que le cabinet de Sergueï Eisenstein figure parmi les quatre premiers sanctuaires de l’art cinématographique », a déclaré l'historien du cinéma et ancien directeur du Musée du Cinéma de Moscou, Naum Kleiman, un des inspirateurs du projet.
À l’instar de la Liste du patrimoine mondial dressée par l’Unesco, la liste des « trésors » ne cessera de s’enrichir.
Considéré comme l'un des pères du montage, Sergueï Eisenstein est l’auteur du film légendaire Le Cuirassé Potemkine.
Source : Izvestia
Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.
Abonnez-vous
gratuitement à notre newsletter!
Recevez le meilleur de nos publications directement dans votre messagerie.