Gazprom envisage d’acheter une centrale électrothermique en France

Gazprom a déposé son dossier dans un appel d’offres portant sur l’achat de deux centrales électrothermiques en France. Cela a été annoncé le 6 février par Interfax, l’agence de presse n’a pas cité ses sources.

Les actifs sont mis en vente par la compagnie énergétique autrichienne Verbund. L’entreprise recherche des acheteurs pour sa centrale de 420 mégawatts à Pont-sur-Sambre et pour une autre centrale à Toules. Les deux ensembles ont été construits dans les années 2009-2012. C’est la banque Morgan Stanley qui gère l’appel d’offres.

Verbund a dépensé presque 650 millions d’euros dans ses centrales électrothermiques en France. Les centrales, bien qu’elles soient désormais équipées de cycles combinés, se sont fortement dépréciées. Cela s’explique par un regain d’intérêt des acteurs énergétique pour le charbon étant donné la baisse de son prix. L’acquisition par Gazprom de centrales qui fonctionnent au gaz permet à la compagnie d’assurer l’écoulement de sa production.

Selon les renseignements en possession de l’agence, le géant gazier pourrait acquérir les centrales électrothermiques avec le trader suisse de matières premières Vitol. En novembre dernier, le dirigeant de Gazprom Alekseï Miller et le patron de Vitol Yann Taylor ont discuté de leurs possibilités de coopération en France et en Grande-Bretagne. Le même mois, le vice-président du conseil d’administration de la compagnie russe Alexandre Medvédev a annoncé l’intention de Gazprom d’acquérir des actifs de production d’énergie électrique en France, en Belgique, en Autriche et en Grande-Bretagne.

A l’été 2013, les médias ont relayé l’information selon laquelle le groupe russe a signé un accord d’intention avec la compagnie italienne Enel à propos de l’achat de la centrale Marcinelle. Le document porterait sur une somme d’environ 200 millions d’euros.

Source : Lenta.ru

 

Réagissez à cet article en soumettant votre commentaire ci-dessous ou sur notre page Facebook


Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.

Ce site utilise des cookies. Cliquez ici pour en savoir plus.

Accepter les cookies