L'artiste et ancienne galeriste Aïdan Salakhova à l'ouverture de son exposition « Fascinans et Tremendum ». Crédit : Itar-Tass
Dans les œuvres, qui composent un certain nombre de séries, dont une intitulée Destinations, sont largement abordés les symboles islamiques – les femmes cachés dans le hijab, les silhouettes des minarets et ainsi de suite. Cependant, indique l'artiste, son projet ne les utilise pas directement, mais métaphoriquement. L'exposition est divisé en trois parties: « Corps », « Mains » et « Objets », conformément aux éléments visuels et thématique.
Crédit : Itar-Tass
« Cette exposition n'est pas consacrée à la religion musulmane, il s'agit de la femme en général, et de l'autocensure, qu'elle met en place par rapport à elle-même suite à l'imposition depuis l'enfance de codes sociaux. Peu importe la religion à laquelle elle appartient ou n'appartient pas », a déclaré Mme Salakhova à l'agence RIA Novosti.
Crédit : Itar-Tass
En 2011, les œuvres d’Aïdan Salakhova ont suscité de vives discussion lors de la Biennale de Venise 2011. Selons plusieurs medias, les sculptures de l’artiste ont été retirées de l’exposition suite aux critiques du president de l’Azerbaïdjan Ilkham Aliev.
Paru sur le site de RIA Novosti le 5 décembre 2012.
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