La ville de Teriberka, située au bord de la mer de Barents, fut le dernier refuge de nombreux navires retirés du service.
Alberto CaspaniUn pont branlant divise la ville depuis le village historique de Lodeïny, où les pêcheurs courageux ne se résignent pas au passage du temps et évitent de laisser leurs bateaux dans la baie pendant trop longtemps.
Alberto CaspaniDes toitures effondrées s'ouvrent sur le ciel, laissant pénétrer les aurores de l'Arctique pendant que le bruit grinçant des cadres rouillés effraye les mouettes parties en chasse pour trouver leur dîner.
Alberto CaspaniTeriberka semble avoir survécu tant bien que mal à un attentat à la bombe, même si les forces navales allemandes se retirèrent d'ici bien avant les années les plus sanglantes de la Seconde Guerre mondiale.
Alberto CaspaniUne croix émouvante, érigée à la mémoire des marins disparus en mer, surplombe la baie, seule bénéficiaire des belles nuances violettes des levers et couchers de soleil.
Alberto CaspaniIl est douloureux d'observer que les bateaux de pêche qui jadis allaient à la rencontre de la glace de l'Arctique pourrissent dans la baie, écrasés par cette même glace.
Alberto CaspaniLa pêche au requin et au saumon a connu des jours meilleurs à Teriberka, son âge d'or se situant entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et le début des années 1960. Même si la pêche en mer est la principale source d'emploi pour les deux tiers de la population de cette ville isolée sur la mer de Barents, la décision de transférer l'administration territoriale à Severomorsk a tué l'économie locale.
Alberto CaspaniCependant, quand on regarde de plus près dans la boue, on peut distinguer des traces qui n'appartiennent pas à la population locale. Ni à un quelconque zombie venu du froid. Elles viennent de la toundra...
Alberto CaspaniL'élevage de rennes a également disparu, principalement en raison des capacités offertes par les champs autour de Lovozero, la "capitale" du peuple Sami.
Alberto CaspaniIci, il est possible de vivre la vie des éleveurs nomades de rennes. Après la fermeture des fermes collectives, beaucoup de gens sont retournés aux bonnes vieilles coutumes et traditions. Aujourd'hui, ils sont les guides les plus expérimentés pour l'environnement rigoureux de la péninsule de Kola.
Alberto CaspaniIl y a une croyance selon laquelle Teriberka serait sur le point d'être envahie par les touristes de l'extrême. Toutefois, dans les rues, vous n'entendrez que l'écho de vos propres pas.
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