Crédit photo : RIA Novosti
Les îles Kouriles sont une chaîne d'îles volcaniques située entre le Kamtchatka et l'île japonaise d'Hokkaido, qui sépare la mer d'Okhotsk et l'océan Pacifique.
Elles se composent de deux rangées d'îles parallèles : les Grandes et les Petites Kouriles. La première mention des îles Kouriles provient de l'explorateur russe Vladimir Atlassov.
Les hommes ont cherché périodiquement et avec un succès variable à dompter la violence des éléments locaux. On pourrait considérer comme une sorte de monument au dompteur de la nature l'une des rares centrales géothermiques russes situées au pied du volcan Baransky sur l'île d'Itouroup.
Les détroits des Kouriles du sud fournissent aux navires de la flotte russe du Pacifique leur propre accès à l'océan. Le reste des détroits – Tsugaru et Tsushima – sont contrôlés par des gouvernements étrangers. Les détroits du centre et du nord des îles Kouriles sont moins maitrisés par l'homme. Ils gèlent régulièrement en hiver.
Les îles Kouriles sont un lieu unique voué à devenir un centre national pour le tourisme écologique. Cependant, il existe de nombreux obstacles sur cette voie, en particulier le prix élevé des billets d'avion et le manque de développement des infrastructures touristiques.
La nature a doté ces îles d'un nombre impressionnant de rivières, de cascades, de sources thermales, de volcans, de lacs et de prairies : une véritable fabrique à sensations pour les photographes et les voyageurs.
Les sources thermales et les émissions de vapeur des fumerolles au pied du volcan Baransky créent une atmosphère absolument féérique. Les contrastes uniques des paysages, de la flore et de la faune génèrent l'impression d'une immense palette de peintre impressionniste.
Bien que l'on soit à des milliers de kilomètres de Riazan, le bleu décrit par le poète russe Essenine absorbe ici aussi le regard. L'humeur lyrique est exacerbée par le fait que les touristes en visite dans ce centre thermal à ciel ouvert rappellent effectivement des pèlerins.
Les eaux entourant ces îles regorgent de poissons et de fruits. En outre, comme l'ont établi les scientifiques, les réserves de pétrole et de gaz dans les eaux des Kouriles du Sud atteignent environ 300 millions de tonnes. Toutefois, ces chiffres semblent insignifiants comparés aux richesses touristiques et naturelles de cette guirlande d'îles.
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