Irina Khakamada : une personnalité haute en couleur. Crédit photo : RIA Novosti
Le cycle de formation commence par l’art de la négociation. « En affaires, 80% de la réussite dépendent du dialogue. Et c’est justement là que les Russes ont de grosses lacunes. Nombre de contrats échouent par suite de carences en communication » , explique Irina. Celle que la presse internationale a classée en 1995 parmi les cent femmes politiques les plus célèbres du XXIe siècle, pense que la culture du dialogue est inexistante en Russie.
Khakamada avoue que son expérience en tant que chef d’entreprise l’a gênée en politique.
« On me disait souvent : les politiciens ne te comprennent pas, tu te conduis comme un businessman ». En affaires, le marché conclu, on peut agir sans attendre de signer.
« L’essentiel est de bien calculer s’il y a profit ou non et de refuser clairement si ce n’est pas rentable pour vous.
En politique, c’est tout le contraire. Rien n’est très clair, on ne sait
pas où sont les intérêts de chacun. Chacun dit une chose, en pense une
autre et on en insinue une troisième »
. Irina a tiré les leçons de l
a politique, assimilée à une intrigue sans fin :
« C’est pour cela qu’en tant que femme d’affaires, le milieu politique
s’est avéré difficile pour moi. Et il en est de même pour tous les gens
issus du monde des affaires ».
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