De Moscou à Vladivostok derrière la caméra

Source : service de presse

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Le metteur en scène et documentaliste français Christian Durand vit à Paris et apprend la langue russe. Cinéaste-ethnologue et reporter à la télévision française, c’est un éternel voyageur qui a fait ses reportages aux quatre coins de la planète (l'Amérique centrale, Cuba et la Russie). Son éducation cinématographique débute à l'université de la Sorbonne à Paris puis il a continué son parcours aux États-Unis en Californie. En 2011 il a terminé son second film sur la Russie : Le Transsibérien, Moscou-Vladivostok 9 298 km. Son premier film De Moscou à Pétersbourg au fil de la Volga a vu le jour quelques années auparavant et a été projeté dans de nombreuses villes françaises.

 

  
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Les films documentaires sur les voyages de Christian Durand participent au projet international Connaissance du Monde. Cette organisation est connue pour ses projections de films documentaires sur différents pays, en présence de leurs auteurs en salle. A la fin de chaque film, ils proposent un débat avec les spectateurs invités à poser des questions aux metteurs en scène. Depuis septembre 2011, Christian Durand part régulièrement en tournée à travers la France avec son film Le Transsibérien, Moscou-Vladivostok 9 298 km.

Pour tourner ce film (le metteur en scène a joué aussi le rôle de cameraman) il a parcouru en Transsibérien 9 298 km de Moscou à Vladivostok et a traversé sept fuseaux horaires et deux continents avec une caméra branchée en permanence.

« Pendant la projection du film, je lis le texte en simultané. Pour pouvoir le rédiger, j’ai étudié en détail l'histoire de l'Empire Russe, de l'Union Soviétique et de la Russie moderne. J’ai aussi beaucoup échangé avec les gens que j’ai rencontré dans le train dans des différentes villes où nous nous arrêtions. J'ai essayé de montrer la vie dans ces endroits telle que je l'avais vue moi-même ».

Les commentaires sur ce film soulignent la profondeur des recherches réalisées sur certains aspects historiques du développement de l'État Russe. Bien que le film soit initialement destiné au spectateur français, il suscitera également un intérêt certain auprès du public russe.   

« Au départ, c'était une simple aventure, dans laquelle j’ai sauté à pieds joints, et fasciné par l'idée de créer ce film, je l’ai vécue jusqu'au bout. Je me suis heurté à l’immense quantité d'obstacles bureaucratiques incompréhensibles de la Russie, mais j’ai eu la chance de pouvoir les surmonter avec succès. Par exemple, en Russie, sans permission spéciale on ne peut pas filmer un agent de police. Mais ce n’était pas le plus important. Je voulais voir de petites maisonnettes en bois, montrer la vie de leurs habitants, raconter la mort tragique de la famille royale à Iekaterinbourg. Je voulais décrire la beauté des paysages surprenants de la taïga, des steppes qui s’étalent à l’infinie et de la propreté vierge du lac Baïkal. C'était plus qu’un voyage, c’était une escapade sur les traces de Michel Strogoff ».

Le Transsibérien, Moscou-Vladivostok 9 298 km est le seul long métrage documentaire qui englobe tout le parcours du Transsibérien. Les voyageurs russes, les touristes étrangers, le conducteur du train, les mécaniciens et les « guides-contrôleurs » sont les héros du film. Ces dernières sont appelées, en français aussi, les « provodnitsas », car en France cette fonction n’existe pas. Hormis le train et la vie qui y bouillonne, Christian Durand, décrit aussi la vie dans les grandes villes où il s’arrête : Moscou, Vladimir, Nijni Novgorod, Iekaterinbourg et Vladivostok. Et espère que les Français qui verront son film aimeront la Russie autant que lui.

Les horaires du film sont disponibles sur le site www.connaissancedumonde.com 


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