Crédits photo : Kommersant
Toutes les sociétés des deux secteurs ne paieront bientôt plus l'impôt sur les bénéfices. Le gouvernement espère attirer une vague d’investissements privés vers les cliniques et écoles.
Jamais jusqu’ici les autorités ne s’étaient montrées aussi généreuses avec un secteur tout entier. Seuls des projets clés comme la technopole de Skolkovo ou la Banque Centrale de Russie bénéficiaient d’un régime aussi avantageux. Ces vacances fiscales à durée indéterminées sont en réalité inscrites dans le code fiscal depuis janvier dernier, mais elle n’entreront en vigueur qu’à partir de décembre.
L’objectif affiché par le ministère de l’Économie est de permettre aux
cliniques et écoles privées de concurrencer plus facilement les établissements
financés par l’État. Une concurrence accrue conduit à terme à une baisse des
prix, suggère le ministère.
À l’heure actuelle, les cliniques privées ne représentent que 5% du total des
établissements de santé en Russie. Plusieurs grands groupes
industrialo-financiers du pays ont lancé ces dernières années des chaînes de
cliniques, comme AFK Sistema, Ingosstrakh et Alfa. En région, de grands groupes
industriels comme UGMK à Ekaterinbourg, diversifient leurs activités en ouvrant
des cliniques d’abord pour leur propre personnel, puis, réalisant que
l’établissement peut dégager des bénéfices, ouvrent leurs portes à l’ensemble
de la population. Les nouvelles exonérations fiscales ont toutes les chances
d’accélérer ce processus.
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