Crédits photo : www.flagey.be
Dans les délices de Grinzing, attablé dans un estaminet où résonne le cithare, devant un verre de Spritz, Schubert, fiévreusement, décoche ses notes sur des feuillets jaunis. Il ne se préoccupe sûrement pas de postérité. Il compose pour payer son loyer et son vin. Plus tard Tchaikovsky ne fera qu’amplifier ces désarrois. Et Shostakovitch en révélera les outrances. L’un et l’autre sont enfermés dans une situation dramatique : l’amour impossible pour l’un, un régime politique opprimant pour l’autre. Leur musique est, tout comme pour Schubert, une échappée vers un bonheur à jamais chimérique…
Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.
Abonnez-vous
gratuitement à notre newsletter!
Recevez le meilleur de nos publications directement dans votre messagerie.