La Belgique comme passerelle vers l'Europe

Le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères belge Steven Vanackere. Photo : Reuters/Vostock Photo

Le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères belge Steven Vanackere. Photo : Reuters/Vostock Photo

Entretien avec le ministre des Affaires étrangères belge Steven Vanackere à l'orée d'une visite en Russie
Une délégation de 300 sociétés belges et plusieurs ministres 
doivent arriver début avril à Moscou et Saint-Pétersbourg. Qu’attendez-vous de cette mission ?
 
Nous voulons savoir quels secteurs seront les plus propices au développement de nos relations commerciales. Sur la liste des pays partenaires leaders en termes d’échanges commerciaux, la Russie se situe à la 17ème place. Et elle occupe la 12ème place des principaux pays exportateurs vers la Belgique. Ces deux chiffres peuvent être encore améliorés.
Quels domaines de coopération constituent une priorité pour la Belgique ?
 
Bon nombre de ces 300 entreprises exercent dans le BTP. Nous voulons participer à la Coupe du Monde de football de 2018. Le secteur de l’innovation occupe également une place importante dans nos relations.

Quels autres secteurs de l’économie russe vous intéressent ?
 
Le transport et la logistique. La construction du terminal gazier et pétrolier devient peu à peu une réalité. Je citerai également l’industrie pharmaceutique et l’industrie du diamant.

Cherchez-vous des investissements russes en Belgique ?
 
Durant notre visite, nous avons l’intention de promouvoir la Belgique en tant que centre d’investissement. Une entreprise qui a du succès en Belgique cherchera à pénétrer les marchés étrangers. Pour les entreprises russes, il ne s’agit pas seulement de pénétrer le marché belge, mais d’avoir accès à toute l’Europe.

Sur ce point, quels problèmes majeurs rencontrez-vous ?
 
Nous recevons des plaintes concernant les barrières non tarifaires en Russie. J’ai dit à mon homologue Sergueï Lavrov que dans certains secteurs, les entreprises belges étaient aptes à fournir des prestations de meilleure qualité à un coût moindre, et que nous étions surpris qu’on ne leur donne pas cette chance. Actuellement, il existe encore des barrières administratives, des problèmes liés à la corruption, des difficultés au niveau des autorités locales…

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