Vivement Sotchi!

On les aidera à démissionner s’il le faut

Sergei Alexeev, Andreï Petoukhov, Gazeta.RU

Dmitri Medvedev a exigé que tous les responsables de la préparation de l’équipe de Russie pour les JO de Vancouver remettent leurs lettres de démission. Il a également appelé à modifier radicalement l’entraînement des sportifs. Le président de la Douma, Boris Gryzlov, a, lui, qualifié les performances de 
l’équipe olympique d’« échec du système ». « C’est le sportif qui doit être 
au cœur de la question, pas les responsables de fédérations, qui engraissent comme des pachas », a dit Medvedev, ajoutant que « le temps des conclusions définitives n’est pas encore venu ».


En quoi Sotchi battra Vancouver?

Alexeï Lebedev, MK

A Sotchi, presque tous les sites sont construits à partir de zéro. Ce qui a ses avantages et ses inconvénients. Le principal problème à Vancouver, c’était la distance entre les différents sites. 

À Sotchi, la question devrait être réglée : pour la première fois dans l’histoire des JO, toutes les patinoires seront conjointes. Le centre « Roza Khoutor » est remarquable en ce que l’aire d’arrivée sera la même pour les quatre disciplines alpines. Les organisateurs des jeux à venir promettent de tout faire pour ne pas répéter les erreurs commises à Vancouver.


Des records contrariants

Kirill Belianinov, Ogoniok

Les experts s’angoissent en observant la liste des sites olympiques qui doivent être construits à Sotchi ces quatre prochaines années : il y en a presque 300, et pas seulement des patinoires et des pistes de glisse, mais aussi 8 centrales électriques, 3 aéroports, un terminal portuaire et 10 îles artificielles. Le président de la Cour des Comptes, Sergei Stepachine, fait le bilan : les JO pourraient coûter jusqu’à 17,5 milliards d’euros aux contribuables russes. Selon les experts, aucun pays n’est jamais parvenu à respecter le budget fixé. Vancouver aurait coûté deux fois plus que les 2,5 milliards annoncés. Mais il n’y avait qu’un palais des glaces à construire, alors qu’à Sotchi, c’est 80 % de l’infrastructure qu’il faut bâtir.

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