Journées du livre russe de Paris

Mairie du Vème arrondissement

 Crédit : service de presse

La mosaïque russophone d'Europe au coeur des Journées du livre russe de Paris en janvier

Le désormais traditionnel Prix Russophonie pour la meilleure traduction littéraire du russe vers le français y sera remis au soir du samedi 31.

Le principal événement littéraire russophone parisien de l'année, les Journées du livre russe et des littératures russophones, aura au coeur la mosaïque que forme l'emploi de la langue russe en Europe les 30 et 31 janvier 2015, en la Mairie du Vème arrondissement, en face du Panthéon. 

Écrivains et traducteurs, français, russes et russophones de divers pays vont s'y côtoyer aux tables des éditeurs et libraires et lors de tables rondes présentant leurs ouvrages  et traductions, ou plus généralement au cours de discussions  sur des thèmatiques littéraires intéressant lecteurs et créateurs.

Le 9ème prix Russophonie fin janvier

Créé en 2006 par l’Association France-Oural et la Fondation Eltsine, le prix Russophonie récompense la meilleure traduction du russe vers le français d’une œuvre écrite originellement en russe, quelle que soit la nationalité de l’auteur ou de l’éditeur. Cette année, le jury a retenu cinq traductions de romans parmi la quarantaine d’œuvres publiées. Le nom du lauréat sera dévoilé lors des Journées du livre russe, le 31 janvier 2015.

Cette année, à côté d'écrivains français comme Danièle Sallenave, Agnès Desarthes, Arthur Larrue, André Markowitch ou Sylvain Tesson, rescapé de son grave accident, les journées accueilleront tout particulièrement des poètes et écrivains venus de pays de l'Europe, parfois oubliée chez nous, où la russophonie occupe une place importante à côté de la langue locale : pays baltes, Biélorussie, Ukraine, Moldavie…

Bien sûr, comme à l'accoutumée, des grands noms de la littérature russe seront là : Zakhar Prilépine, Boris Akounine, Max Frei, Aleksandre Ilichevski, Yana Vagner, Serguei Lebedev…

Des expositions d'artistes seront proposées, notamment une exposition consacrée à Gogol, écrivain russo-ukrainien, dont Le Manteau fut parfois qualifié de berceau de la littérature russophone. Les visteurs pourront aussi  revisiter ou découvrir la bibliothèque fondée par Ivan Tourgueniev, haut-lieu de la russophonie en France, qui souffle ses 140 bougies, après bien des péripéties.

Nées en 2010, à la faveur de l’Année France-Russie, les Journées du livre russe et des littératures russophones sont depuis leur création, l’occasion d’un échange entre des auteurs russes et russophones issus de différents pays et leurs lecteurs français. La manifestation a pris au fil du temps l’envergure d’un festival et propose, en plus du volet littéraire, un festival de cinéma au Studio La Clef (Paris Ve), des ateliers pratiques, des lectures et expositions en différentes salles du quartier latin.

En avant-première des Journées, le 16 janvier à 18h30, une rencontre est organisée à La Bulac (Bibliothèque des langues orientales,  65, rue des Grands Moulins – 75013 Paris) avec des « écrivains voyageurs » francophones, sur les traces de Michel Strogoff.

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