Glinka, Tchaïkovski et Prokofiev : ce concert symphonique traverse l'histoire de la musique russe.
Programme :
Premier grand compositeur national, de quarante ans l'aîné de Tchaïkovski, Glinka est le maître du style d'inspiration populaire. Dans son deuxième opéra, le chevalier Russlan est à la poursuite de ceux qui lui ont enlevé Ludmilla. Sorciers, tentatrices, sirènes... la musique est à la hauteur de ce récit fantastique !
L'écriture du Concerto de Tchaïkovski en 1875 est encadrée par Roméo et Juliette d'un coté, le Lac des Cygnes et la Quatrième Symphonie de l'autre.
L'œuvre, pour standard absolu qu'elle nous apparaisse aujourd'hui, est profondément troublante, la musique prise dans une rêverie fascinante. Le piano retranscrit l'orchestre plus qu'il n'y répond, s'improvise, s'emporte, s'apaise... Sa puissance n'est pas parade mais intensité.
Un bond de trois-quarts de siècle propulse l'auditeur jusqu'à Prokofiev qui a vécu la Seconde Guerre Mondiale en URSS, après vingt ans de carrière en occident. Sa Cinquième Symphonie (1944) est sa première œuvre pour orchestre depuis seize ans. Rayonnante, très cuivrée, traversée d'accents populaires, le pouvoir la vit comme la célébration de la victoire. Mais le compositeur y avait mis plus d'ironie que cela. Loin du triomphe officiel du régime soviétique, il en parlait comme de « la symphonie de la grandeur de l'esprit humain ».
Plus d'information sur www.sallepleyel.fr
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