Une vue depuis le rocher Tcherski.
Lori/Legion-Media1. Le rocher Tcherski
Près du village Listvianka, dans la région d’Irkoutsk (à 5 200 km à l’est de Moscou), il existe une montagne qui porte le nom de l’explorateur de la Sibérie Ivan Tcherski.
Le rocher Tcherski est situé à plus de 700 mètres d’altitude : on peut le rejoindre à pied depuis le musée du Baïkal par une route d’environ 2 kilomètres ou alors à bord d’une remontée de la station de ski locale.
Le panorama majestueux du lac Baïkal s’ouvre depuis cette terrasse d’observation. On peut voir les sommets de la chaîne de Khamar-Daban, les sources de l’Angara, l’unique fleuve qui prend sa source dans le lac, et le rocher Chaman où, selon la légende, vit le maître mystique du fleuve. On voit également l’observatoire du Baïkal et le port Baïkal.
2. La dune d’Epha
Une vue depuis la dune d'Epha. Crédit : Lori/Legion-Media
Près d’une quinzaine d’itinéraires ont été conçus pour les balades dans le parc national de l’isthme de Courlande, près de Kaliningrad (à 1 200 km à l’ouest de Moscou) — les touristes peuvent découvrir la « forêt dansante » (avec ses arbres anormalement courbés), des lacs, des églises et des phares. L’une de ces balades commence près du village Morskoié (42e km de l’isthme de Courlande) et mène à la dune d’Epha.
La dune doit son nom à l’inspecteur des dunes allemand Franz Epha qui travaillait sur la consolidation des sables mouvants. Au XVIIIe siècle, ils provoquèrent plusieurs « déplacements » du village voisin. A la fin du XIXe siècle, les sables devinrent de nouveau une menace et Epha décida d’y restaurer une forêt et d’arrêter ainsi le mouvement de la dune.
Le point le plus élevé de la dune d’Epha n’atteint que 64 mètres, mais depuis son sommet, on peut voir la mer Baltique, la lagune de Courlande et le mont Staroselski, où les Croisés érigèrent un fort au XIIIe siècle. Si l’on monte encore plus haut, on peut non seulement voir la dune, mais aussi entendre le « chant » des sables – tout mouvement provoque cet effet sonore caractéristique.
3. Diakovo
Des gens regardent le panorama à Diakovo. Crédit : Nikolaï Korolev
Le domaine des tsars russes, Kolomenskoïe, avoisinait le village de Diakovo. Celui-ci est connu depuis la nuit des temps, mais au XVIIe siècle, on y installa les jardins du tsar avec leurs pommiers, cerisiers, poiriers et pruniers.
Ce n’est que dans les années 1960 que Diakovo a été rattaché à Moscou et ses derniers habitants sont partis dans les années 1990. Aujourd’hui, cette zone fait partie du musée-réserve Kolomenskoïe.
Depuis Diakovo, une vue imprenable s’ouvre sur la plaine de la Moskova et le sud-est de la capitale russe.
4. Michennaïa Sopka
Une vue depuis Michennaïa Sopka. Crédit : Lori/Legion-Media
Avec son altitude de 382 mètres, Michennaïa Sopka est considéré comme le point le plus élevé de Petropavlovsk-Kamtchatski (Kamtchatka, à 11 900 km à l’est de Moscou). Rendez-vous ici pour voir le soleil se lever ou se coucher en noyant la ville de ses rayons, les volcan en activité – Akatchinski et Koriakski – et la vaste baie d’Avatchino. On rejoint Sopka en voiture par une route en lacet.
5. L’îlot Stépan Razine
Une vue depuis l'îlot de Stépan Razine. Crédit : Lori/Legion-Media
Cet îlot, situé sur la Volga, sur la rive du réservoir d’eau de Volgograd, est le héros de toutes sortes de légendes. On pense que son sommet accueillit le campement de Stépan Razine, chef du premier soulèvement paysan de l’histoire russe dans les années 1670–71. Ainsi, l’îlot porte son nom. On pense également que c’est ici que Razine assassina une princesse perse en la jetant « dans la mer montante ».
L’histoire de l’îlot ne se réduit pas à Razine : on y trouve également les grottes des vieux-croyants (les fidèles persécutés au milieu du XVIIe siècle pour avoir refusé les réformes de l’église orthodoxe russe, ndlr).
Aujourd’hui, l’îlot de Stépan Razine, qui atteint quelque 35–40 mètres d’altitude, fait partie du parc Chtchervakosvki (à 950 km au sud-est de Moscou). Une belle vue s’ouvre depuis l’îlot sur l’immense vallée de la Volga.
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