Des astronomes russes créent le plus grand catalogue d’étoiles au monde

The Whirlpool Galaxy, M51

The Whirlpool Galaxy, M51

Martin Pugh/NASA
Les astronomes de l’Université Lomonossov de Moscou ont rédigé le plus grand catalogue spatial du monde, comprenant au total 800 000 galaxies.

Le nouveau catalogue réalisé par les astronomes russes comprend toutes les galaxies que connaît à ce jour la science : elles sont situées dans un rayon de plus de 30 milliards d’années-lumière de notre Terre.

L’édition contient des informations sur 800 000 galaxies, sur les types d’étoiles les composant, et sur leur luminosité, selon les longueurs d’onde allant de l’infrarouge à l’ultraviolet. Les chercheurs précisent qu’ils ont réalisé leur projet grâce aux méthodes du big data (ou mégadonnées).

Le catalogue s’intitule The Reference Catalog of galaxy SEDs a été placé en libre accès. Selon les scientifiques, l’analyse de la forme des spectres d’émission y est très détaillée et plus précise que celle figurant dans les données d’autres catalogues.

Pour le moment, l’ouvrage ne rassemble que les données sur les galaxies proches de nous du point de vue de la cosmologie, c’est-à-dire celles dont le décalage vers le rouge (réduction de la fréquence d’onde en cas d’éloignement, notamment par rapport à notre planète) est de l’ordre de 0,3.Les informations sont moins détaillées au sujet de l’Univers primordial. Toutefois, les astronomes se proposent d’ajouter prochainement au catalogue entre 300 et 400 galaxies.

Rose ou UGC 1810 et UGC 1813

Crédit : NASA, ESACrédit : NASA, ESA

On voit précisément dans la constellation d’Andromède le disque en forme de rose de la galaxie UGC 1810, déformé suite aux interactions gravitationnelles avec sa voisine, la galaxie UGC 1813. Le « collier » de diamants bleus au-dessus est une concentration d’étoiles très jeunes, chaudes et extrêmement brillantes.

Galaxie du Tourbillon ou M51

Crédit : The Whirlpool Galaxy, M51 / Martin Pugh / NASACrédit : The Whirlpool Galaxy, M51 / Martin Pugh / NASA

Connue comme la galaxie du Tourbillon, M51 est une galaxie reliée à une autre galaxie, plus petite, baptisée NGC 5195. Sa spirale enroulée laisse penser que la galaxie principale a « draine » toute la matière vers elle, déroulant sa voisine comme une bobine et formant un immense tourbillon.    

Andromède ou M31

Crédit : Lorenzo Comolli / NASACrédit : Lorenzo Comolli / NASA

Cette énorme galaxie est l’une des plus proches de la Terre et peut même être observée à l’œil nu. Selon les scientifiques, d’ici deux ou trois milliards d’années, elle entrera en collision avec la Voie lactée et l’engloutira.

Galaxie de la Roue de chariot

Crédit : ESA, NASA, HubbleCrédit : ESA, NASA, Hubble

Les chercheurs estiment que cette galaxie a subi une collision avec une autre il y a environ 200 millions d’années. L’onde de choc qui en a résulté a créé un amas stellaire autour de sa partie centrale.

M 64

Crédit : Michael Miller, Jimmy Walker / NASACrédit : Michael Miller, Jimmy Walker / NASA

La structure de cette galaxie est remarquable en raison de la présence d'un nuage interstellaire opaque qui cache des étoiles à l’arrière-plan.

L’Objet de Hoag

Crédit : NASA / JPL-CaltechCrédit : NASA / JPL-Caltech

La première galaxie à anneau découverte par l’homme. Les scientifiques restent partagés sur le mécanisme de formation de telles galaxies. Selon l’une des hypothèses privilégiées, elles sont le résultat du passage d’une galaxie par une autre, plus grande, en forme de disque.

M82

Crédit : NASA, ESACrédit : NASA, ESA

Cette galaxie est voisine de notre Voie lactée et est elle aussi composée de « bras » en spirale.

Galaxie du Sombrero ou M104

Crédit : Giovanni Paglioli / NASACrédit : Giovanni Paglioli / NASA

Elle doit son appellation à une épaisse bande sombre de poussière opaque.

NGC 3370

Crédit : NASA, ESACrédit : NASA, ESA

Les astronomes ont découvert à la fin de l’année 1994 dans cette galaxie une supernova qui a éclipsé pour un certain temps des milliards d’autres astres. La lumière générée par l’explosion a atteint la Terre.

Lire aussi : 

Objectif Lune: pourquoi la Russie construit un nouveau Lunokhod

Sergueï Korolev, l’homme qui a ouvert les portes de l’espace à l’humanité

Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.

Ce site utilise des cookies. Cliquez ici pour en savoir plus.

Accepter les cookies