Décalé: quand l’été investit le Saint-Pétersbourg de Dostoïevski

Nous avons sélectionné neuf citations sur Saint-Pétersbourg dans les romans et nouvelles de Fiodor Dostoïevski et les avons assorties de photos de la ville en été. Dans les romans de Dostoïevski, Saint-Pétersbourg est sale et morose, mais en réalité, c’est un endroit merveilleux. Découvrez les rues de la ville, les cours, les immeubles et les entrées qui conservent encore l’atmosphère qui a inspiré des générations d’écrivains russes.

« C’est une ville de demi-fous… Il n’y a guère de lieu où l’âme humaine soit soumise à des influences si sombres et étranges ». / Crime et Châtiment

« ... Saint-Pétersbourg, la ville la plus abstraite et intentionnelle de la Terre entière » / Les Carnets du sous-sol

« Les petites maisons jaunes, aux volets fermés, avaient l’air sale et triste. Le froid et l’humidité commençaient à donner le frisson au promeneur matinal. De temps en temps, quand il apercevait l’enseigne d’une boutique, il la lisait machinalement. Arrivé au bout du pavé de bois, à la hauteur d’une grande maison de pierre, il vit un chien fort laid… » / Crime et Châtiment

« Dehors, la chaleur était terrible, suffocante, aggravée par la bousculade : partout de la chaux, des échafaudages, des tas de briques, de la poussière et cette puanteur spéciale des jours d’été, bien connue de chaque Pétersbourgeois qui n’a pas les moyens de louer une villa hors de la ville, - tout cela ébranla les nerfs déjà déréglés du jeune homme » / Crime et Châtiment

« Il y avait là un grand immeuble, occupé tout entier par des débits de boissons et d’autres établissements de restauration ; on en voyait à chaque instant sortir des femmes habillées « comme à la maison » - tête nue et juste en robe. A deux ou trois endroits, elles formaient de petits groupes sur le trottoir, surtout près des entrées des étages de sous-sol, où, en descendant deux marches, on se retrouvait dans toutes sortes de maisons tout à fait distrayantes. Dans l’une d’elles, à cet instant, il y avait un raffut et un vacarme qui emplissaient toute la rue, on entendait une guitare nasillarde, des chansons, c’était la fête » / Crime et Châtiment

« … pourquoi précisément, dans toutes les grandes villes, les gens, non seulement par nécessité, mais par une sorte d’inclination particulière, avaient-ils tendance à vivre et à s’installer précisément dans ces parties de la ville, où il n’y avait ni jardins ni fontaines, où régnaient la saleté, la puanteur, et une ordure de toute sorte ? » / Crime et Châtiment

« C'était une nuit merveilleuse, une de ces nuits qui ne sauraient exister que lorsque vous êtes jeune. Le ciel était si clair, si étoilé qu’en le regardant, on se demandait involontairement : Peut-il vraiment exister des méchants sous un tel ciel » / Les Nuits blanches

«

« On me dit que le climat de Pétersbourg me fait du mal et qu'il est très coûteux de vivre à Pétersbourg avec des moyens aussi misérables que les miens. Je sais cela mieux que ces conseillers si sages, si doués d'expérience, mieux que les béni-oui-oui. Eh bien, je reste à Pétersbourg; je ne sortirai pas de Pétersbourg ! Si je ne sors pas, c'est que... Ah, mais ça n'a rigoureusement aucune importance, que je sorte ou que je ne sorte pas » / Les Carnets du sous-sol

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