Ces chats qui veillent sur les trésors de l'Ermitage

Les chats du musée de l'Ermitage sont devenus les symboles vivants de Saint-Pétersbourg. Découvrez dans notre galerie leurs portraits, mais aussi leur biographie.
Le premier est Assol, perché sur l'escalier de Nicolas Ier. Cette demoiselle est certes timide, mais aussi sociable et pimpante. Le soir, on peut souvent la voir sur le Quai du Palais, à contempler pensivement les bateaux qui glissent sur la Néva.
Loutchik, au Palais d'Hiver. La fourrure de cet imposant matou Sibérien arbore une couleur appelée "Neva mascarade (camouflage de la Neva)" par les habitants de Saint-Pétersbourg. Ce fan de football s'attribue toujours le meilleur point d'observation les jours de match, afin de regarder jouer son club favori, le Zenit.
Pingva, dans le Hall du Pavillon. Cette chatte âgée à l'austère robe noire et blanche est un véritable matou de palais. Elle est, sans conteste, née pour garder l'Ermitage. Sa livrée sobre en noir et blanc, témoigne de ses origines aristocratiques. Elle dédaigne la compagnie de ses congénères à moustache et préfère la solitude, vivant à l'écart des autres félins à la chatterie.
Gauguin, la Place du Palais, et le bâtiment de l'État-Major. Ce chat aux couleurs vives semble tout droit sorti d'un tableau réalisé par le peintre français en personne. Les aléas de la vie ont fait naître chez lui des talents hors du commun. Gauguin sait parfaitement où se trouvent les provisions, et comment y accéder, en mettant à profit sa capacité à ouvrir (et refermer !) n'importe quelle porte.
Francesca, sur l'escalier du Jourdain. Fière de son nom, on l'entend souvent en pleine nuit chanter sa version personnelle des arias issus de l'opéra éponyme dans les réserves du musée. Si vous caressez son pelage tricolore, vous aurez droit à un traitement de faveur.
Vaksa, sur l'escalier du Jourdain. La discrète Vaksa est dotée d'une mauvaise vue, elle n'aime pas spécialement les étrangers, et quitte rarement l'Ermitage. Ici, elle a toujours de quoi faire : en se frottant affectueusement contre les jambes des employés, ce chat presque noir cire leurs chaussures depuis de longues années.
Duchesse, Portique des Atlantes. Pendant les Nuits Blanches, certaines œuvres exposées prennent réellement vie ! Les statuettes de chats égyptiens, d'ordinaire froides et taciturnes, se muent en sphinx au tempérament de feu.
Kissania, Galerie de la Peinture ancienne. En hôtesse accueillante, Kissania s'intéresse à tous les visiteurs de l'Ermitage qui, l'été venu, aident cette gourmande volubile à garder sa silhouette toute en rondeurs.
Lipa, sur l'escalier du Soviet. L'indépendante Lipa incarne l'essence même de la félinité. Elle part toujours seule en balade, car elle préfère observer les autres à l'abri d'un arbre.
Rio-Rita, Colonne d'Alexandre. Gracieuse et expressive, cette chatte à la voix inhabituellement mélodieuse arbore la livrée d'un Abyssin. Elle attend qu'on la caresse, son corps pareil à une balle rebondissante,  ses pattes arrière et sa queue esquissant une sorte de danse. Inutile de résister quand elle vient se frotter contre vos jambes.
Tikhon, dans la Grande Verrière italienne. Méticuleux et très discret, Tikhon le vieux briscard porte le nom du dieu païen de la destinée. Comme un signe du destin, Tikhon a déménagé de l'État-Major vers le Grand Ermitage, où il est devenu le chef tacite de tous les chats du palais.
Caspar, dans les Loggias de Raphaël. Ce garde légendaire, star des photographes, s'invite régulièrement sur les clichés des paysages les plus éclatants. Le félin à l'âme romantique tient son nom du peintre paysager allemand Caspar David Friedrich, et choisit les décors les plus pittoresques pour ses promenades. // L'exposition "Les Chats de l'Ermitage" a ouvert ses portes le 23 octobre à l'Espace polyvalent de la République des Chats, à Saint-Pétersbourg.

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