Dopage : les haltérophiles russes risquent de se voir priver des Jeux de Rio

Deux haltérophiles russes ont été contrôlées positives aux tests de dopage réalisés aux Jeux olympiques de 2008 et de 2012. Un troisième contrôle positif entraînera la disqualification de toute l’équipe.

La Fédération internationale d’haltérophilie (IWF) envisage de disqualifier pour une année les fédérations nationales des pays qui présentent au moins trois cas de dopage aux nouvelles analyses des échantillons prélevés pour les Jeux  olympiques de 2008 et de 2012 à Pékin et à Londres, informe le comité exécutif de l’IWF dans son communiqué du 22 juin.

L’équipe russe est à deux doigts de se retrouver sur la « liste noire » de l’IWF et de rater les Jeux olympiques de Rio qui commencent le 5 août prochain. L’équipe russe compte déjà deux cas de contrôles positifs : des stéroïdes anabolisants ont été détectés dans les échantillons B de Marina Shainova et de Nadezda Evstyukhina, respectivement médaille d’argent et médaille de bronze aux Jeux de 2008.

Des substances interdites ont également été détectées dans l’échantillon A du médaillé d’argent aux Jeux de 2012 Apti Aukhadov. Si le contrôle de l’échantillon B confirme le résultat positif, les haltérophiles russes seront disqualifiés. 

Le ministre russe des Sports Vitali Mutko a reconnu que ce scénario était fort probable : « L’IWF suit le règlement et, si un certain nombre de sportifs est contrôlé positif au cours de l’année, la fédération impose une amende, puis retire la licence et, ensuite, disqualifie la fédération, comme c’est le cas dans l’athlétisme. L’haltérophilie est l’un des sports dans lesquels on constate de nombreux cas de dopage. L’équipe bulgare, par exemple, est déjà disqualifiée des JO-2016. Nous devons simplement suivre le règlement et rien d’autre », a indiqué Mutko dans un entretien avec TASS.

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